L'histoire fait suite à L'Affaire Amanda (tome 1 : Invisible).
Hal, Callie et Nia sont suspectés d'être complices de l'agression du proviseur du lycée et de protéger leur amie Amanda, qui a mystérieusement disparu de la circulation. Celle-ci a pourtant montré qu'elle avait trompé tout le monde en s'inventant une vie et en racontant n'importe quoi. Après le sentiment de trahison, les amis d'Amanda ont finalement choisi de lui apporter leur aide (en fait, Amanda se cache et leur envoie des SMS pour les guider dans leurs recherches, sans pouvoir tout leur dévoiler non plus).
C'est Hal le narrateur de ce tome 2. Ce changement a du bon, car il évite les digressions (la vie de Callie ne m'intéressait pas du tout) et ses efforts pour avancer dans l'enquête sont appréciables. Toutefois, malgré les nombreuses pistes, l'impression de lecture n'est toujours pas concluante et je continue de trouver ça longuet.
Le début est vraiment bien (en fouillant l'ordinateur du proviseur, Hal tombe sur une liste avec les noms de sa famille et celles de ses camarades, puis il trouve le coffret d'Amanda dans une boutique de fringues), ensuite c'est la panne sèche avant un regain d'action et de nouvelles révélations dans les derniers chapitres (le coffret délivre enfin ses secrets sur Amanda !), disons que ça résume ce que cette série m'inspire : de belles idées, mais sans le déclic !
Finalement il n'y aura pas davantage de tomes (huit volumes étaient annoncés, il n'y en aura que trois), car il semblerait que le projet d'interactivité avec le lecteur n'ait pas porté ses fruits, la série n'a pas trouvé son public. De plus, le rythme de parution est trop nonchalant pour fidéliser le lectorat. Avec une série à suspense, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, ou on oublie vite les détails de l'intrigue !
Sous le pseudonyme de Stella Lennon, se trouve un comité de trois auteurs : Peter Silsbee pour celui-ci, Melissa Kantor pour le premier livre, et Laurie Faria Stolarz pour le troisième.
L'Affaire Amanda, tome 2 : Le Signal, par Stella Lennon
Bayard jeunesse, 2011 - traduction par Sidonie van Den Dries