Une information réjouissante découverte hier ans le journal Ouest-France : un trésor enfoui a été découvert dans un appartement inoccupé de Rennes qui servait de garde-meubles : 42 toiles du peintre Henri Martin, issues de la collection Paul Riff que ses descendants ont décidé de vendre aux enchères. La totalité de la collection est estimée entre 1,5 million et 2,1 millions d’euros. Toutes les toiles seront exposées du 29 au 31 mars à l’Hôtel des ventes de Rennes, puis vendues aux enchères en cette ville le 1er avril prochain.
Pourquoi je vous parle de ce peintre aujourd’hui ?
Parce qu’Henri Martin (1860 – 1943), auquel a été dédiée une rue des beaux quartiers de Paris, peintre post-impressionniste bien oublié aujourd’hui, occupe une place particulière dans ma région d’élection.
Très choyé par la IIIème république, il obtint d’importantes commandes pour de grandes compositions figuratives (au Capitole de Toulouse, à la Mairie du Vème arrondissement de Paris, au Conseil d’Etat, pour un salon de l’Elysée ….), marquées par une technique proche du pointillisme chère à Seurat ou à Cross. Il était né à Toulouse et termina sa vie dans un ravissant village du Lot, Labastide-du-Vert (avec son joli pont ...), que nous connaissons bien, et a aussi décoré la mairie de Fumel, où on peut reconnaître une vue des ruines du château de Cuzorn.
Et il est extraordinaire de penser que ces toiles, dont certaines sont encore dans leur cadre d’origine de style Art Nouveau, ont pu dormir tout ce temps et faire bientôt la joie de collectionneurs …et la fortune des héritiers !
Jeu de briques
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