Un CV traditionnel, ce n'est pas un profil sur Linkedin et inversement. Les informations qu'on va y mettre seront différentes : plus détaillées pour un profil sur le réseau social et adaptées selon le profil visé par le candidat pour un CV papier (on dit souvent qu'il est préférable de créer un CV spécifique pour chaque candidature).
Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui, ce sont les informations mensongères et fausses qu'on va/qu'on peut trouver ou pas dans ces deux modes de présentation de son parcours professionnel. Pour rappel, une étude européenne a montré qu'environ 20 à 50 % des CV contenaient des informations incorrectes. Ce n'est pas un fait nouveau. Beaucoup de recruteurs le savent et font de plus en plus de vérifications. La question est de savoir si on ment davantage sur un CV traditionnel ou sur un profil Linkedin ?
Deux chercheurs de l'Université de Cornell ont mené une étude afin de répondre à cette question. Ils ont proposé à plus d'une centaine d'étudiants de créer un CV sous trois formes : un CV traditionnel, un profil public sur Linkedin ainsi qu'un profil privé sur Linkedin.
L'étude montre que les différences sont assez légères et que même le profil privé sur Linkedin n'a pas beaucoup d'impact sur le niveau de fausseté du CV. Ce qui varie, c'est le type de mensonge varie selon les supports (sur un CV traditionnel, on ment un peu plus sur ses expériences et responsabilités professionnelles, alors que sur un profil Linkedin, on ment davantage sur ses centres d'intérêt) et le niveau d'exagération de la réalité.
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