J'avoue que j'avais un peu peur que l'essentiel du film ne se trouve dans la bande-annonce.
Et, soyons honnête, si j'avais lu les critiques presse avant, je pense que j'aurais renoncé et vous voulez que je vous dise ? Et, même si vous ne voulez pas, vous êtes là donc je vous dis quand même ! Cela aurait été dommage !
Je ne vais pas crier au chef d'oeuvre de l'année mais, franchement, j'ai réellement passé un excellent moment de détente !
C'est un film qui a des airs du Grand Chemin, des Bronzés et presque du Coeur des Hommes...
On y a des moments de tendresse, des éclats de rire, des petites émotions...
Bon, il y aussi des maladresses : quelques traits de caricatures un peu grossiers, quelques prévisibilités, quelques clichés...
Mais il y a aussi quelques belles perles.
L'histoire se résume assez facilement : été 76, un couple en crise part passer ses vacances en Bretagne, dans le village natal de madame, avec ses deux enfants et deux couples d'amis.
Vacances entre amis, découverte de la campagne pour les enfants, goût doux amer de l'existence de ces couples aux histoires différentes, plaisir des soirées en chansons ou dans les boîtes de nuit locales, souvenirs et amis du passé.
Je ne sais pas si c'est parce qu'à quelques années près, cela pourrait être mes propres souvenirs de vacances d'enfance.
Je ne sais pas si c'est à cause de l'ambiance " film de bande de copains" qui transparaît.
Je ne sais pas si c'est de voir Christian Vadim, Alexandre Brasseur et David Brécourt (énorme énorme mention pour lui qui m'a fait halluciner à chaque apparition à l'écran) complètement dans des rôles de composition, voire à contre-emploi, qui m'ont carrément bluffée.
Je ne sais pas si c'est la douceur de la campagne bretonne dans la chaleur estivale qui donne envie d'y plonger.
Je ne sais pas si c'est le côté autobiographique du scenario qui m'a interpellée.
Bref, je ne sais pas exactement mais je me suis laissée emportée et j'ai aimé ce film pour ce qu'il est : une gentille comédie drôle-douce-amère et, parfois, émouvante.
Seul point vraiment négatif (même s'il ne m'a qu'à moitié gênée... sans doute parce que je ne suis pas bretonne) : les Bretons passent vraiment pour des ploucs finis... Moi, j'dis : tant que ce ne sont pas les Charentais, l'espoir est sauf ! Mouahahahahahah !
Ah, si, aussi, cela fait bizarre de voir Nicole Calfan et Gérard Darmon incarner deux générations différentes alors qu'ils n'ont, dans la vraie vie, qu'un an d'écart...
A bientôt !
La Papote