La difficulté étant au rendez-vous il vous appartiendra de choisir votre façon de jouer, soit vous rester prudent et vous avancer doucement soit vous foncez dans le tas à grand coup de flingues et de « Bullet Time » pour pouvoir avancer dans le jeu. Petite nouveauté dans le monde de Max Payne, il pourra, s’il s’apprête à mourir et qu’il lui reste un antalgique, asséner une dernière « boulette » de la mort dans la tête de son ennemi et prendre en même temps son médoc pour rester en vie et ainsi vous donner le temps de vous remettre à couvert quelques secondes…
Graphiquement Max Payne 3 envoi du bois, avec des environnements gigantesques sans temps de chargement, certes je n’ai pu jouer que dans la partie qui se déroule dans un stade, mais l’ensemble est très cohérent, rempli de détails, de belles textures et de nombreux effets d’éclairage très réussis. La modélisation de notre héros déprimé (sa voix est toujours celle de James McCaffrey) est de haut niveau et criant de réalisme même si je déplore que les expressions des visages ne soient pas aussi poussé que dans LA Noire. L’animation est excellente, aucune baisse de framerate n’a été senti et les décors sont pour la plupart destructible. Le jeu propose une action soutenu non stop avec une ambiance et une approche très cinématographique dans sa mise en scène digne des grandes séries américaines. Une fois qu’on a repris ses bonnes vieilles habitudes de joueur profitant à fond du Bullet Time, la maniabilité est vraiment bonne et la visée manuelle est jouissive surtout quand de beaux ralentis viennent montrer vos exploits. Pour les plus réticents, Rockstar à pensé également à une visée automatique. La présentation de ce Max Payne 3 m’a vraiment emballé, même si je regrette de ne pas avoir vu d’autres environnements que le stade et ses entrailles, en effet le passage au chapitre suivant (sans temps de chargement, je le souligne car c’est vraiment rare) nous montrait notre héros dans un bar à New York. Il faut sûrement en déduire que nombreux flashback nous seront proposés mais le scénario reste encore bien mystérieux et aucune information inédite nous a été dévoilée. Je n’oubli pas non plus le mode multi-joueurs en ligne totalement inédit qui n’était pas jouable non plus et qui je l’espère sera l’occasion d’une nouvelle démonstration. Je suis donc reparti confiant en Max Payne 3, je n’attendais pas particulièrement ce jeu mais j’avoue que cette présentation a suscité en moi une grande envie d’y rejouer. Je suis reparti de l’hôtel après avoir joué pendant 1h30 avec un petit sac Rockstar contenant des goodies dont un T-shirt Max Payne. Merci encore à Mathilde pour son accueil ainsi qu’à Rockstar de nous avoir fait goûter à la renaissance de cette série prévue pour le 18 mai sur PS3/Xbox 360 et le 1er juin sur PC.Magazine High tech
Le 27 mars dernier j’ai eu la chance de pouvoir tester quasiment deux mois avant sa sortie, un chapitre de Max Payne 3 sur Xbox 360. Pour une fois l’événement s’est déroulé à Lyon dans un hôtel de luxe 5 étoiles, vraiment magnifique, comme vous pouvez le voir sur les photos, où j’ai été reçu comme un prince par le personnel. Une fois remis de mes émotions, je me dirige, avec deux rédacteurs, dans une petite pièce où se trouve les attachés de presse de Rockstar Game. Café, gâteaux, canapé, grandes affiches reprenant les visuels connus du jeu, une énorme TV et une Xbox 360 qui fait tourner une version démo de Max Payne 3. Malheureusement je n’ai pu prendre aucune photo ni vidéo de cet endroit, interdiction totale, même quand l’écran était éteint, sinon Max venait en personne me faire taire.
Assis confortablement, on nous explique le pitch du chapitre jouable. Raoul Passos, un ancien collègue de Max, l’appel pour qu’il le rejoigne au Brésil, à Sao Paulo plus précisément pour un job de garde du corps de la famille Rodrigo Branco. Bien évidemment rien ne va se passer comme prévu, puisque la femme du riche industriel, Fabianna, va se faire enlever par un gang. Ni une ni deux, direction un stade pour procéder à l’échange de la rançon contre l’otage mais là encore une équipe de para-militaire s’en mêle, le gang part avec l’argent sans délivrer Fabianna et pour finir Max se fait grièvement blesser. C’est là que le jeu commence, on suit Passos qui couvre notre héros agonisant, l’occasion de voir que les animations sont très soignées, que l’immersion est renforcée grâce à des effets spéciaux qui nous donne l’impression d’avoir un malaise, jusqu’à l’arrivée dans une infirmerie. Max se fait soigner et prend au passage quelques analgésiques qui seront ses compagnons d’infortune toute au long de l’aventure. Ici pas de jauge de vie qui remonte toute seule quand vous restez contre un mur et il faudra savoir gérer efficacement votre stock de médocs lors des gunfight pour pouvoir progresser dans le jeu.
D’ailleurs la suite de la démo nous met tout de suite dans l’ambiance avec des membres du gang qui viennent essayer d’avoir votre peau, mais c’est sans compter le grand retour fracassant du « Bullet Time » véritable marque de fabrique de la série. Une simple pression sur le stick droit permet de le déclencher pour pouvoir ralentir le temps, ajuster ses tirs et dégommer les nombreux ennemis qui vous attaquent. L’occasion de pouvoir jouer avec classe en sautant en avant, en arrière, sur le côté et voir ainsi toutes les trajectoires des balles comme à la grande époques des films de John Woo. De plus pour ne pas couper l’action, une fois l’effet « Bullet Time » terminé (visible par une jauge), vous retomberez à terre et vous pourrez continuer à tirer tout en étant allongé sur vos assaillants. Et dieu sait qu’il faudra être prudent, car l’IA des ennemis ne vous laissera aucun répits. Si vous restez trop longtemps à couvert les membres du gang viendront vous déloger et pendant que vous serez occupé à les éliminer penser toujours à garder un œil dans votre dos car ils viendront aussi vous prendre à revers pour vous éliminer de sang froid.