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Les antidépresseurs, ce que l'on vous cache !

Publié le 12 mars 2008 par Alex Ruben

Ils ont ose l’écrire : “A la poubelle, le Prozac ? », « Et si le Prozac n’avait aucune efficacité ? », « Antidépresseurs : suicides chez les jeunes adultes », « Le blues des antidépresseurs », « Antidépresseurs : et si ce n’était qu’un effet placebo ? » voilà seulement quelques un des titres que l’on pouvait lire récemment dans les journaux et qui font suite à une étude sur l’efficacité des antidépresseurs, menée par l’université de Hull (Yorkshire). Ces données remettent en question des années de traitements psychiatriques inutiles, de prescriptions infondées, de mensonges et plus grave, mais passées sous silence, de morts, que la Commission des citoyens pour les droits de l’homme (CCDH) dénonce depuis plus de 20 ans : le grand échec de la psychiatrie.

L’étude des universitaires de Hull ne fait que corroborer de nombreuses études précédentes sur l’inutilité de ces drogues psychiatriques. « Il a été démontré que pour les dépressions légères, faire une demi-heure de jogging trois fois par semaine durant quatre mois était aussi efficace que les médicaments » déclare le psychiatre David Servan-Schreiber au Parisien (2008).

Toutefois, un détail d’importance est le plus souvent omis, celui de la dangerosité de ces drogues psychiatriques. Dès 2004, la Food and Drug Administration (FDA) américaine avait rapporté que les antidépresseurs peuvent causer : anxiété, agitation, akathisie [agitation extrême], hypomanie [excitation anormale], manie [exaltation, folie des grandeurs], attaque de panique, insomnie, irritabilité, hostilité et impulsivité. Nous voilà au cœur du problème.

La même année la FDA ajoute que ces drogues peuvent causer des pensées et des actes suicidaires chez les enfants et les adolescents. En 2005, le Comité des médicaments de l’European Medicine Agency (EMEA) émet une sérieuse mise en garde contre les idées et tentatives de suicide, l’agressivité, l’hostilité et l’antagonisme crées par ces drogues.

La prise d’antidépresseurs pendant la grossesse peut mettre en danger la vie du bébé ou créer des malformations et anomalies majeures à la naissance (source FDA 2005), telles des malformations cardiaques avec la Paroxetine (2007, BfArM – Agence allemande de contrôle des médicaments). Cette drogue à l’origine réservée aux adultes est aussi prescrite aux enfants bien que déconseillée (FDA, 2003) pour ses risques suicidaires.

Ce fut le cas de cette jeune fille de 16 ans qui suite à une « dépression » due à un problème de règles s’est vue prescrire de la Paroxetine. En quelques jours son agressivité s’est développée, elle se scarifiait les avant-bras et un jour commit l’irréparable : « elle s’est pendue » rapporte sa mère.

Cela montre bien comment les firmes productrices de ces drogues psychiatriques (GSK dans le cas précité) utilisent des psychiatres corrompus pour faire leur publicité sur des produits dont on ignore l’innocuité et même l’efficacité.

La Paroxetine fut pendant de nombreuses années la poule aux œufs d’or de la firme et cela au détriment de la vie d’enfants et d’adultes qui cherchaient une solution à leur problème. Ce produit, aussi dévastateur que le Prozac et le Cymbalta (Eli Lilly & Co) ou l’Effexor, rapportait à GSK 2 milliard de dollars par an, business oblige !

De nombreuses enquêtes effectuées après les tueries en masse souvent suivies de suicides des adolescents, montrent qu’ils étaient sous traitement psychiatrique. Il en va de même pour les adultes. Un cas récent (2008) : en Suisse, Nicolas, un médecin gastroentérologue, dépressif suite à son divorce, suit un traitement avec un psychiatre. A la suite de quoi il tue sa femme, froidement. En Août 2007 : un lieutenant colonel qui vient juste de sortir de l’hôpital psychiatrique, ou il était traité pour dépression, tue sa femme ; un autre (2005) toujours traité pour dépression, découpe sa mère en morceaux et se suicide, etc. On ne compte plus ces actes de folie meurtrière dus aux traitements psychiatriques pour « dépression ».

Il aura fallu un combat d’une vingtaine d’année, par des associations et la Commission des citoyens pour les droits de l’homme, établie en 1969, pour amener à une prise de conscience et par une volonté populaire d’obliger les institutions concernées à réagir. Il faudra persévérer et poursuivre l’action jusqu’à obtenir l’interdiction de ces substances destructrices qui ne soignerons jamais.

Quand à la « maladie mentale », il serait bon de relire le livre du psychiatre Thomas Szasz « Le mythe de la maladie mentale » et de se rappeler cette phrase prononcée en 1994 par le Président de l’Association mondiale de psychiatrie (WPA) : « Le temps est révolu où les psychiatres considéraient qu’ils pouvaient guérir la maladie mentale. Dans le futur les malades mentaux devront apprendre à vivre avec leur maladies ». Edifiant !

Ne serait-il pas temps de cesser la prescription et la production de ces drogues génératrices de folie et de mort, d’avoir le droit de refuser ce type de traitement et de rendre les psychiatres et firmes productrices responsables de leurs actions ? Ce ne serait que justice après tout !


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