Justified // Saison 3. Episode 11. Measures.
Après l'excellent épisode de la semaine dernière, Justified nous offre ici un épisode assez décevant (enfin, en partie). Disons que l'intensité gagnée avec l'épisode précédent retombe dans cet
épisode, envahi par les interventions des personnages. Quarles élimine un à un les dealeurs du comté . Et évidemment, c'est ce qu'il y a de plus passionnant dans l'épisode car Quarles est
excellent. Neal McDonough continue de m'impressionner semaines après semaines dans la peau de ce personnage au sang froid et sans vergogne. Je trouve le personnage fabuleusement bien interprété
et j'ose presque espérer qu'il sera nominé dans la catégorie guest-star masculine aux prochains Emmy. En tout cas, il le mérite tout autant que Margo Martindale l'an dernier (et qui a gagné
d'ailleurs un Emmy pour sa prestation dans la série). Je trouve que toutes les scènes du personnages sont jouissives et donnent le ton parfait de ce que l'on peut attendre de la fin de la saison.
Car Quarles est imprévisible, un peu comme l'acteur en général d'ailleurs qui trouve toujours le moyen de nous faire peur dans des rôles à la mesure de son talent (bien loin de NIH Alertes
Médicales dans laquelle il était un des héros).
Pendant ce temps, Raylan et Art tentent de mettre la main sur Quarles avant qu'il ne soit trop tard. On va donc retrouver les assassins que Tonin a envoyé. Enfin, pas exactement car Raylan
découvre très rapidement que les hommes n'ont pas été envoyés par Quarles et l'épisode prend tout de suite une toute autre dimension. Le personnage de Michael Ironside qui vient faire une petite
apparition dans la série (pas des plus remarquable certes mais sympathique malgré tout) était une bonne idée. Il s'amuse suffisamment (aussi bien pour se cacher derrière un arbre que se faire
arrêter et jouer avec Art et Raylan) et nous aussi. Même si je trouve que toute l'intrigue autour de Raylan et de Art est presque décousu du côté solitaire de Raylan. Mais bon, malgré cette
déception ne n'arrive pas à me résoudre à en vouloir à la série. Dickie sort enfin de prison et commence à avoir les yeux gros. Il veut l'argent des Bennett qui lui revient de droit (c'est quand
même un Bennett). Sauf qu'il ne sait pas vraiment qui il a faire quand il veut l'argent que détient maintenant Limehouse.
Note : 7.5/10. En bref, un épisode parfois un peu décevant dans sa manière de gérer les personnages et les intrigues, mais cela ne veut pas dire qu'elles sont mauvaises. Loin de là.