Aujourd’hui, nous partons vers le massif du Landmannalaugar, célèbre pour ses sols volcaniques colorés, non loin du volcan Hekla.
La route en elle-même vaut le détour pour ses paysages lunaires à la beauté mélancolique.
Il bruine quasi en permanence. Ces terres ont quelque chose d’irréel, elles ne sont ni inquiétantes, ni tristes, j’y ressentais une grande sensation de douceur et de calme.
C’est assez étrange, certains paysages vous projettent directement dans les décors d’un film de Miyazaki. On ne dirait pas une séquence du Château Ambulant celle-là ?
Après 2 heures de grimpette sur une pente à pic, nous arrivons au dessus d’une cuvette gigantesque recouverte d’un miroir bordé de montagnes. J’ai oublié le nom de ce lac en islandais, mais cela signifiait « la flaque moche ». J’ai rarement vu quelque chose d’aussi beau.
Bon allez, on reprend la route, et cette fois-ci on arrive vraiment sur les flancs du Landmannalaugar, aisément reconnaissable à ses fumerolles et son odeur d’œuf pourri.
Les sols se dégradent en une palette de rouges, de bleus, de verts incroyables dus à une accumulation de métaux (fer, etc…) et d’acidité dans le sol. Enfin ne me demandez pas trop les détails, je suis un peu nulle en géologie. Mais c’est beau.
Juste au pied de la montagne, vous piquerez bien une petite tête ? Elle est bien chaude, été comme hiver. C’est encore plus agréable quand il fait très froid ou qu’il pleut !
On trouve aussi une drôle de fleur en forme de kleenex aux alentours des bains. Une sorte de coton islandais ?