Après Foursquare et Apple, c’est au tour de Microsoft de se tourner vers le service libre de cartographie : OpenStreetMap. En apportant son soutien et surtout de nombreux billets verts, Microsoft tente de contrer le service Google Maps qui est dominant sur internet. Une annonce très cohérente, puisque Microsoft avait embauché en novembre 2010 le fondateur d’OSM Steve Coast, afin qu’il travaille sur Bing Maps. Bing intégrait jusqu’à présent, quelques données provenant d’OSM.
Rappel
OpenStreetMap est à la cartographie ce que Wikipédia est à l’encyclopédie. C’est-à-dire que cet outil libre permet à la communauté de fournir des informations de cartographie, qui pourront être utilisées par des entreprises ou des personnes. Il semblerait d’ailleurs que ça fonctionne plutôt bien, puisqu’il y aurait déjà plus d’un demi-millions de bénévoles qui fournissent des données sur OpenStreetMap. De plus, cet outil est gratuit, contrairement à Google Maps qui avait annoncé sa décision de faire payer les services tiers, au-delà d’un certain seuil de visites.