La fuite de gaz survenue sur une plate-forme de Total en mer du Nord devrait mettre plus de six mois à être colmatée. Cependant, le groupe pétrolier assure que l’impact environnemental sera très faible.
La fuite n’a « pas d’impact significatif sur l’environnement ». C’est ce qu’a affirmé hier le groupe Total dans un communiqué. Depuis dimanche, une fuite de gaz survenue sur la plate-forme d’Elgin-Franklin de Total en mer du Nord a contraint l’entreprise française à interrompre la production et évacuer son personnel sur place (238 personnes). Cette plate-forme produisait jusqu’alors 9millions de mètres cubes de gaz par jour et 60.000 barils par jour de brut léger.
En raison d’un nuage de gaz explosif formé autour de la plate-forme écossaise de Total, Shell a dû également évacuer son personnel des plate-formes voisines.
Frederic Hauge, directement Bellona, un important groupe de défense de l’environnement norvégien, ne croit pas aux déclarations de l’entreprise française. »Le problème échappe à tout contrôle », a-t-il affirmé.
Total est actuellement en train d’évaluer les options possibles afin de faire face à cette fuite. »Il y a deux options pour intervenir. L’une consiste à creuser un puits de secours, ce qui pourrait prendre environ six mois. L’autre est une intervention sur la plate-forme pour sceller le puits (…), ce qui serait une option plus rapide », a expliqué David Hainsworth, responsable sécurité, santé et environnement chez Total Exploration & Production UK.
Le groupe pétrolier devrait passer à l’action dans les prochains jours.