INDIE-ELECTRO-POP – Le duo londonien The Big Pink frappe un grand coup pour son deuxième album. Un disque moderne et fidèle à son époque, qui s’écoute sans relâche. Plus pop que son prédécesseur, FUTURE THIS se veut différent. Bienvenu en 2012.
Comme d’hab’ les « tubes » sont lâchés rapidement. "Stay Gold" et "Hit The Ground (Superman)" claquent comme des hymnes. Des morceaux qui résonnent encore une fois terminés. On ne doute pas du succès de ces morceaux, sur les ondes, dans les publicités, sur internet, partout… Le duo transpire bien cette vague indie-electro-pop actuelle, mais ne pourra renier l’influence des années 80. Une once de New Order insoupçonnée, un hommage à Siouxie and the Banshees et ces synthés omniprésents. La suite n’est pas en reste, que ce soit les refrains de "Give it up" et de "The Palace" ou le rassembleur "Rubbernecking", il y a tout pour se laisser submerger par ces titres légers, mais efficaces.
En fin d’album, il y a l’hommage à Siouxie (Lose Your Mind) avec un sample de son tube "Happy House", un des rares titres où l’on entend un solo de guitare. Un disque qui se finit assez tranquillos avec le titre éponyme et le mélodieux "77". The Big Pink a cette facilité déconcertante de trouver des refrains tout cons, qui sonnent bien et qui se greffe dans votre lobe pariétal pour la journée.
C’est sûr que d’ordinaire nous sommes assez friands de bons riffs garage et « indé » qui collent au fond de la culotte. Pour le coup, The Big Pink les a laissé de côté. Robbie Furze admettait même avoir eu des influences hip-hop à l’enregistrement de ce deuxième opus, c’est dire. Mais il faut reconnaître que le style proposé par le duo a de quoi plaire à un large public et que ces hymnes pop ont quelque chose de séduisant.