Selon une officielle travaillant pour le ministère des affaires étrangères brésilien, Maria Edileuza Fonteneles Reis, il est important de récolter les impressions indiennes qui ont choisi de faire confiance au Rafale, même si le contrat n’est pas encore signé : « les échanges d’idées et d’impression nous seront bénéfiques. La décision indienne, même si elle n’est pas encore formalisée, peut avoir un impact sur le choix du Brésil parce qu’il montre que le rafale, qui n’a jamais réussi à être vendu à l’étranger jusqu’à maintenant, a un client. »
Nelson During, un éminent spécialiste de la défense au Brésil ajoute cependant : « la réunion entre l’Inde et le Brésil peut être l’occasion de voir resurgir un vieux projet datant de 2002 et qui serait de construire un avion ensemble. Je rappelle qu’en fevrier dernier, le ministre de la défense brésilien s’est rendu en Inde pour signer un accord technologique avec l’Inde. Cela peut concerner à la fois un avion de combat mais aussi un sous-marin nucléaire. »
Dilma Rousseff a également l’intention de booster les accords commerciaux avec l’Inde qui s’élevaient à 9,2 milliards l’an dernier et qui pourraient progresser jusqu’à 15 milliards d’ici 2015.
Juan Martin Soler