NJ : « Le travail paie toujours »

Signé chez Sony, NJ a entamé une longue course de promos portée par l’EP Le calme avant le tempo, prélude d’un premier album studio up-tempo qui mêlera R&B, pop, soul, rock et électro et trouvera sa place dans les bacs courant 2012. Le moment est donc venu pour le jeune homme de 24 ans de tirer un premier bilan avec Urban Soul et de se préparer à la sortie de cet opus qu’il a choisi d’annoncer via une série de webisodes à l’aspect très futuriste sur YouTube :

« Premièrement, ces épisodes ont pour but d’accompagner les gens qui me suivent, de faire le lien entre le calme (l’EP) et le tempo (l’album). Et il me fallait un moyen assez simple de faire comprendre à tous qu’aujourd’hui, dès notre plus jeune âge, on est confrontés et immergés dans la technologie, un monde où l’humain est délaissé peu à peu et remplacé par des machines. Et l’unique moyen d’en sortir est de prendre une pause et d’entrer dans mon monde… ma technologie », a-t-il expliqué avant d’en dire justement un peu plus son futur disque :

« Mon premier album Technologie est tout simplement mon regard sur la société dans laquelle on vit, donc on y retrouve des messages d’espoir, d’amour et des textes un peu plus engagés sur des thèmes comme le racisme. En ce qui concerne les featurings, je ne veux rien dire pour l’instant sinon il n’y aura plus de surprise ! », a-t-il confié à Urban Soul, avouant par la même occasion qu’il n’était pas un expert du multimédia :

« Oulala (rires) ! Disons que j’essaie de me tenir à jour mais ce n’est pas toujours évident car il y a de nouvelles choses qui sortent pratiquement tous les jours ! Mais bon, je maîtrise Facebook et Twitter, ce n’est pas mal quand même… (rires) ».

Par contre, quand il est question de tenir en haleine son public, NJ sait y faire car partager sa musique, c’est quelque chose « d’essentiel » pour le jeune chanteur qui n’hésite pas à pousser la chansonnette en plein milieu de Paris, au cours de flashmobs, organisés de sa propre initiative avec la complicité de We Are One, la chorale qui lui a tant apporté, que ce soit « sur le plan humain ou musical » : « Tout ce que j’ai appris, je le dois à OBAM, notre chef de chœurs », a-t-il expliqué, « Et en ce qui concerne le déroulement des flashmobs, même si au début les gens étaient surpris, au final ils ont accroché et en redemandaient même encore donc je n’ai connu aucune mésaventure jusqu’à présent… Je touche du bois (rires) ».

Moyen d’expression ultime, le chant permet à NJ de tisser des liens partout où il passe, des amitiés qu’il entretient avec soin, jusqu’en studio comme ce fut le cas avec Pi-R : « Sur cet album j’ai tout créé avec Pi-R. Il n’y a pas vraiment eu de prises de tête car on se rejoint sur beaucoup de points et au final, on veut juste continuer à se surpasser et offrir le meilleur de nous-mêmes au gens. Quant à un duo NJ et Pi-R, ce n’est qu’une histoire de temps… ». Autre actualité brûlante qui se fera sans doute moins attendre : sa date en solo au Casino de Paris le 11 mai prochain, un concert qu’il appréhende l’esprit tranquille si ce n’est qu’il a pour rituel d’avant-scène de ne jamais parler à personne… « C’est un peu radical mais bon, j’assume (rires) », a-t-il avoué, ajoutant à l’encontre de ses fans : « Je peux dire que vous ne serez pas déçus. Il paraît que les absents ont toujours tort… À bon entendeur… (rires) ».

Alors que sa carrière est à deux doigts de décoller, NJ ne rêve plus que d’une chose : « perdurer dans le temps et savoir que ma musique permet aux gens d’oublier le quotidien ». En même temps, lorsqu’on a pour devise professionnelle « le travail paie toujours », la consécration ne doit pas être bien loin. Nul doute qu’avec un peu de patience, NJ finira par s’imposer… et donner le tempo.