Le livre est en fait la succession de nouvelles aux tons très différents mettant en scène la haine (encore que ce terme soit discutable quant aux situations décrites…). On croise ainsi une femme qui a une peur viscérale des clochards confrontée à la réaction plus mesurée de son amie, un couple qui explose suite à la présence d’une souris dans leur appartement, deux enfants qui se chamaillent puis se déchirent pour une histoire de monstres ou encore un homme en vient à ne plus supporter sa maîtresse car elle le rend impuissant…
J’ai été vraiment déçue par cette lecture… Je m’attendais à un éloge paradoxal, à un texte mordant, incisif, à une exploration de ce violent sentiment qui est le pendant de l’amour ! Mais les textes sont peut être trop courts pour développer les mécanismes de la haine, qui est, il me semble, un sentiment puissant qui s’étale dans une certaine durée, pour mériter son nom…
J’espère que le Petit éloge de la douceur écrit par Stéphane Audeguy me convaincra davantage…