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Françaises, Français,
Après des mois de recherche, j'ai le plaisir de vous faire partager une vieille leçon d'économie, mais toujours actuelle, du candidat socialiste.
Nous sommes le 6 mai 1992. C'est l'époque de tous les dangers. Le Sommet de la Terre va s'ouvrir tandis que les émeutes de Los Angeles tournent en boucle dans les postes de TV sur « Dur dur d'être un bébé de Jordy». Et, les plus anciens se souviennent encore avec effroi combien l'Union européenne et la France étaient plongées, voire noyées dans la crise économique et sociale.
Dans cette nuit noire de l'Humanité comme le rapporta plus tard le philosophe Bernard Attali Minc, un homme s'est courageusement levé pour montrer le chemin de la sortie de crise en prononçant des paroles de vérité dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale !
Je vous les livre afin que vous puissiez juger par vous-même combien François Hollande a toujours été, en quelque sorte, visionnaire...
« L'abandon du contrôle des changes, l'ouverture et la libéralisation des marchés, l'internationalisation de l'économie, qu'ici la plupart des parlementaires ont acceptée, voire réclamée, rendent l'autonomie de nos décisions plus que relative. »
« On peut feindre de croire que la France est aujourd'hui seule au monde, qu'elle peut imposer sans risque n'importe quel système fiscal, n'importe quel déficit budgétaire, n'importe quelle gestion monétaire et l'on peut alors s'effaroucher de l'union économique et monétaire, qui briserait cette liberté-là .»
« C'est au mieux une naïveté, au pire une hypocrisie de la part de ceux qui ont tant milité pour l'intégration de la France dans le marché international des capitaux. Car ce qui est en cause, ce n'est pas le marché unique, pas plus que l'union économique et monétaire . C'est, plus fondamentalement, l'acceptation par la France des règles de la mondialisation. »
« C'est parce que nous avons accepté la mondialisation que nous sommes aujourd'hui soumis à des contraintes monétaires, budgétaires, financières. »
« Dés lors, le seul débat qui compte - et il a été posé tout à l'heure par le groupe communiste - c'est de savoir si nous acceptons les règles du capitalisme international ou si nous ne les acceptons pas. Si nous entrons dans le jeu de la mondialisation, alors les contraintes financières, monétaires et, subsidiairement, européennes s'imposent. »
« Certes, les plus prudents des opposants à l'union économique et monétaire vaudraient arrêter la construction monétaire là où elle est arrivée aujourd'hui. Cette apologie du statu quo serait pour notre pays la pire des hypothèses, le pire des cas de figure. »
Intéressant, non ?
Voyez-vous, sur certaines questions - comme l'union européenne et le néolibéralisme c'est-à-dire la mondialisation et son cortège de réformes de régression sociale, forcément inéluctables - François Hollande a une certaine constance idéologique qui fait douter des vagues promesses qui figurent dans son "programme".