[Formation] Gestion d’une photothèque

Une nouvelle session de formation s’est récemment déroulée dans nos murs pour traiter des différents aspects de la gestion des photothèques dans un contexte de réseau de communication d’entreprise élargi aux régions et aux réseaux sociaux.

Hypothèse de cycle de vie de l'image en réseau : de la diffusion à la désappropriation

D’une vision traditionnelle centralisée légitimée par une demande initiale, nous avons en deux jours progressivement élargi le champ d’action probable du service photothèque en considérant certains paramètres contemporains :

- Toutes les entités d’un groupe ou d’une organisation produisent spontanément des images qu’il convient de prendre en compte, au moins en les visionnant et en les expertisant. Les ignorer fait prendre le risque aux professionnels de l’image dans l’entreprise d’être progressivement contournés dans des actions de communication au quotidien sans pouvoir en maîtriser la qualité. - L’idée d’une photothèque agissant intra-muros a définitivement vécu. L’image numérique a un fort potentiel de dispersion sur le réseau. Il convient d’intégrer ce phénomène et de ne diffuser que des images accompagnées d’informations sémantiques, juridiques et techniques sous forme de métadonnées. Le document dématérialisé devient un objet numérique enrichi. L’entreprise diffuse et partage alors des éléments de communication certifiés riches d’informations fiables. - L’évocation des réseaux sociaux nous a permis de rappeler l’utilité des plates-formes comme Flickr. Non pas en les considérant comme une alternative aux outils professionnels de gestion, mais comme des tremplins de référencement des images de l’entreprise. Ceci est lié évidemment à la web réputation (e reputation). Nous devons apprendre à lutter contre la récupération et la diffusion d’images négatives néfastes en laissant courir sur les réseaux des documents savamment sélectionnés et parfaitement documentés. Nous devons avoir comme objectif la monté en réputation des éléments maîtrisés par l’entreprise afin qu’ils prennent place au top 50 des référencements des moteurs de recherches.