Pre Language est donc un album sombre et anxiogène. Malgré quelques incursions mélodiques inaccoutumées pour le groupe, l’ensemble est extrêmement minimaliste et répétitif ("Joa", "Love drug"). La guitare est menaçante, la section rythmique tendue et rêche, et l’on pense beaucoup à Spacemen 3, Suicide et consorts. Néanmoins Disappears s’engage parfois dans un registre un peu plus pop ("Hibernation sickness", "Brother Joliene") et tend alors vers Pavement.
En bref : distorsions angoissantes et éclaircies mélodiques pour un disque rock éclair.
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