Les téléphones mobiles de dernière génération vont progressivement intégrer une puce NFC (Near Field Communication), capable de communiquer avec des bornes pour payer de petits montants, où pour valider les autorisations d’accès dans des locaux.
Mauvaise nouvelle pour les étudiants : un logiciel est déjà disponible pour épier tous leurs faits et gestes sur un campus, à partir de ces téléphones portables dernier cri. Il ne sera bientôt plus possible de se planquer pour sécher les cours !
L’application s’appelle ScholarChip’s School Safety and Operations (SSOS). Elle peut suivre un étudiant à partir de son arrêt de bus de ramassage scolaire, jusqu’à la porte du campus, dans les salles de classe, à la bibliothèque, la cantine, et gérer le compte de chaque individu, que ce soit pour les livres qu’il emprunte ou les repas qu’il consomme.
Photo CC Flickr samchurchill
Un étudiant qui sortirait du périmètre autorisé serait détecté, et signalé à l’administrateur par une alerte. Celui-ci pourrait alors lui adresser un SMS, par exemple pour le convaincre de sortir du bistrot du coin où il s’est réfugié avec ses amis. Amis dont l’administrateur aurait en temps réel la liste sous les yeux !
Cependant la technique NFC n’est utilisable que sur de très courtes distances (quelques centimètres entre le téléphone et la borne qui enregistre le passage) et normalement ne peut pas être utilisée à l’insu de l’utilisateur.
L’avenir des campus pourrait ressembler à un roman de Georges Orwell, à moins que des hackers du dit campus s’occupent en quelques lignes de code à faire ce que les étudiants ont toujours fait avec d’autres moyens : échapper à la surveillance qu’on prétendait leur imposer.
L’avenir dira où se place le curseur.
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Scholarchip.com