genre: horreur, épouvante
année: 1991
durée: 1h35
l'histoire: Gene et Karen, un couple d'avocats, adoptent une petite fille nommée Délia. En grandissant, elle développe une personnalité étrange et une atmosphère inquiétante règne autour d'elle. Bientôt des événements inexpliqués se produisent.
la critique d'Alice In Oliver:
On pouvait légitimement se demander quel était l'intérêt de signer une nouvelle suite à la trilogie La Malédiction.
Pour plusieurs raisons. Premièrement, le troisième opus se terminait sur la mort de Damien et pas question de ressusciter le fils de Satan.
Donc, quel est l'intérêt de poursuivre les hostilités ?
Ensuite, le troisième opus avait déjà montré de sérieux signes d'essoufflement mais pouvait s'appuyer sur l'excellente interprétation de Sam Neill.
Certes, Damien est mort mais le mal prend les traits d'une fillette délurée, Delia. C'est d'ailleurs la seule originalité de La Malédiction 4, réalisé par le duo Jorge Montesi/Dominique Othenin-Gerard en 1991.
Et encore, pour l'originalité, le film pourra revoir sa copie tant le concept paraît ridicule. Ensuite, sur la forme, ce quatrième chapitre ressemble à s'y méprendre à une copie avariée du premier, réalisé par Richard Donner.
On retrouve donc tous les éléments qui ont fait le succès de la saga: une gosse maléfique, des événements inexpliqués et des morts étranges.
Seul souci, et pas des moindres, le film manque singulièrement de suspense et de tension. D'ailleurs, la musique angoissante des trois premiers volets est souvent absente de ce nouveau méfait.
Ensuite, les explications concernant la renaissance de l'Antéchrist version féminin (rires !) sont plutôt grotesques.
Alors qu'elle n'est encore qu'un bébé, la jeune Delia griffe sa mère adoptive, Karen. En grandissant, elle developpe une personnalité diabolique.
J'ai dit D-I-A-B-O-L-I-Q-U-E ! Et oui, notre chère mouflette mord ses poupées Barbies à pleines dents et bastonne un de ses camarades de classe.
Ces quelques exemples sont censés expliquer l'aura démoniaque de la petite polissonne.
Enfin, La Malédiction 4 est un peu trop poli pour susciter l'intérêt. Ne l'oublions pas: la trilogie d'origine pouvait s'appuyer sur des meurtres souvent horribles.
Or ici, les crimes n'ont rien de sensationnel et prêtent plutôt à sourire. Sans compter des acteurs unanimement mauvais et une gamine trop peu charismatique pour remporter l'adhésion. Bref, un vrai pétard mouillé !
Note: pas envie de noter ça !