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Alex Winston - Adomas and The Mittens à l'Ancienne Belgique (Club) , Bruxelles, le 24 mars 2012

Publié le 24 mars 2012 par Concerts-Review

ELLE, un des magazines les plus hot question rock ( juste un cran sous 'Vive les Rondes'), titre en mars: "Nos trois coups de coeur de l'hiver..Brooke Fraser, la bombe - Alex Winston, la branchée et Liz Green, la folkeuse ".
On croisa Liz Green au bota, on espère désamorcer la bombe un de ces jours et samedi, on se pointe au Club pour assister au show de la petite Alex Winston!
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20:15: Adomas and The Mittens
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un collectif lithuanien, écumant les petites salles bruxelloises, dont on dit ( à raison après la performance à l'AB) le plus grand bien!
DSC03619.JPGSur scène la diva au chant maniéré, Adomas Laurinatis, keys and electronics - à ses côtés, le discret mais ensorcelant, Leonas Somovas au laptop, electronics & effects.
En background des visuals psychédélico -décadents créés par June Peduzzi et Pascal Mouri.
Pendant 40' Adomas & The Mittens nous auront servi du trip hop/ambient/cabaret electro novateur d'un haut niveau.
Un des trucs les plus intéressants proposé dans le genre depuis des lustres, mixant Gavin Friday, Brian Eno, David Bowie, Fad Gadget, Soft Cell, Depeche Mode, Massive Attack, Robert Görl, Amanda Lear et Marlene Dietrich...
Les compositions soignées, en mode downtempo, baignent dans un climat ouaté sans jamais sombrer dans le chill -out bon chic bon genre ni dans la muzak de supermarché.
Le light-show retient ton attention sans occulter la musique, quant à Adomas, il vit son rôle d'androgyne habité en utilisant une gestuelle de mime ou de pantin au croisement d'un Marcel Marceau et de Klaus Nomi.

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En l'absence d'une setlist on peut supposer que le duo a interprété, dans le désordre, des versions work in progress des morceaux ' For June' ( avec piano classique), 'Rice', ' Confession', 'Circus', 'Nothing will get in my way', 'Rumours', tous titres dans lesquels les éléments symbolistes ne sont pas absents.
Excellente entrée en matière!

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21h10' Alex Winston & Band!
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Sur fond de marche enfantine, sont six à entourer le mètre 58 ( 24 ans) de Bloomfield Hills, Michigan.
Elle ne les présentera pas: drums, basse, claviers, guitare ou banjo ou mandoline, un homme à tout faire: claviers, acoustique, mandoline... et celle qu'elle nomme sa sister wife ( Sarah) aux secondes voix et shakers.
Quelques singles et EP's sortis en 2010/2011 précèdent le premier full CD ' King Con' sorti cette année.
' Fire Ant' ouvre les (d)ébats, de la pop nerveuse et saccadée. D'emblée une ambiance de party exubérante s'installe.
Une fausse fin, le fans applaudissent et le band reprend la route pour un final débridé.
Alex, pieds nus, se démène comme une petite excitée, son dynamisme gagne tes voisines, ça gigote ferme frontstage.
L'amusant ' Run Rumspringa' te rappelle au bon souvenir d'un groupe tel que Freelance Whales, en moins bordélique,
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le guitariste a droit à un petit solo pas bidon, les harmonies vocales coulent de source, la croisière s'amuse.
Le band enchaîne sur 'Host', titre pétillant au chant choral et aux rythmes exotiques.
Musicalement ça ne vole pas très haut, mais l'énergie déployée et la joie de vivre sont communicatives.
Un titre plus ancien, le chaloupé 'Velvet Elvis' , a handclapping one que la femme enfant va chanter en grimpant sur le drumkit.
Une nouvelle invitation à la danse 'Locomotive', qu'Alex interprète d'une voix enfantine tout en bondissant comme Skippy le kangourou.
Une boule de nerfs, cette gamine.
La seule ballade du set, 'Guts', un titre sobre, superbement chanté.
The band is tight and powerful!
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Elle dédie ' Sister Wife' à sa choriste Sarah, c'est reparti pour une séquence d'aerobics et de sourires ravageurs se poursuivant pendant ' Choice Notes'.
'The Fold' qui clôture l'album est tout aussi naïf et entraînant.
Après avoir escaladé les hauts-parleurs, la schtroumpfette vient se mêler au public qui se trémousse en l'entourant.
Sur scène les claviers virent Farfisa et la mélodie prend des couleurs sucrées, un peu comme les plages de Little Joy, le band de Fabrizio Moretti ( les Strokes) et Rodrigo Amarante( de Los Hermanos) flanqués de Binki Shapiro.

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C'est la dernière, Bruxelles, le mini-hit vaguement oriental: 'Medicine' .
Un grand numéro sur scène: elle commence à genoux pour escalader une nouvelle fois la grosse caisse et enfin, terminer allongée sur le sol. ( Non, pas de sombrero!).
A peine 45', hurlements désapprobateurs des Bruxellois.

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Listen, kids, je me change et on continue outside, en acoustique!
Une cinquantaine de personnes l'attendent sur le boulevard Anspach et, effectivement, la troupe rapplique pour interpréter trois titres façon boy scouts, le mielleux 'Don't care about anything', une version alternative de 'Velvet Elvis' pendant laquelle un travesti black vient entamer une danse lubrique.
Les curieux s'arrêtent pour se joindre à la fête, le public a doublé et le groupe envoie une dernière salve ( 'Locomotive' bis) avant de récupérer our shit on stage.
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Simpliste, sûrement, mais hyper sympa!


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