Une chanson qui s'écoute le soir seul, quand la lumière baisse. Quand l'absence de quelqu'un se fait tellement forte que même le plus bon des whiskys n'apaise rien.
Quand la lumière baisse... Et pourtant ce weekend nous avons changé d'heure. Il y a deux ans aussi, sans doute...
Goldman dit ça de sa chanson : "Le texte ? Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence momentanée ou définitive de quelqu'un. Tout le monde souffre un jour de l'absence de quelqu'un"
Il ajoute : " Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence, que ce soit une absence momentanée ou définitive, de quelqu'un. Je crois que riche ou pauvre, blanc ou noir, femme ou homme, probablement martien ou vénusien, tout le monde à un moment souffre de l'absence de quelqu'un."
Dans sa définition, il y a un mot. "Souffre". Parce que quelque part, même si ce n'est pas exceptionnel, et même si tout le monde connait un jour cette souffrance de l'absence de quelqu'un, cela reste une souffrance.
Celle que j'ai de n'avoir pu présenter mon petit bébé faucon à cette personne est très forte...
Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurais supposé
Moi qui ne tiens pas même au vent...