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Scooby-Doo 2

Publié le 27 mars 2012 par Olivier Walmacq

Mystère et compagnie se trouve face à un homme ressortant du placard des méchants ayant combattu l'équipe...

Affiche de 'Scooby-Doo 2 : les monstres se déchaînent'

La critique over the prout de Borat

Suite au succès aussi monstrueux que scandaleux du premier volet, Raja Gosnell reprend sa clique d'empaffés pour un second volet des aventures "trépidantes" de Scooby-Doo. Des petits nouveaux font alors leur apparition comme Alicia Silverstone (décidemment pas remise de Batman et Robin), Seth Green (encore un mec de Buffy contre les vampires), Tim Blake Nelson et Peter Boyle (bordel Peter, t'as plus à bouffer ou quoi chez toi?!). Si ce second volet n'est pas pire que le précédant (pas dur!), il n'est foutreusement pas bon non plus (vous êtes chez Raja Gosnell, ne l'oubliez pas).
Déjà, commençons par évoquer le brushing long blond de Freddie Prinze Jr, véritable orfèvre pour les coiffeurs fous (ou les perruquiers timbrés) et pas le dernier pour devenir ridicule. Décidemment, sa coiffure est beaucoup plus charismatique que sa tronche monolithique. Linda Cardellini se voit mise en avant dans ce second volet baptisé Scooby-Doo 2: Les monstres se déchaînent.

Scooby-Doo 2 : les monstres se déchaînent

"Dis moi Freddie, comme je sais que tu as bon goût, comment étais-je dans mon costume de Batgirl ?
-Heu t'étais trop bien !"

Notre faiseur de merde donne lieu à une romance entre elle et Patrick (pas Bateman je vous rassure !) incarné par Green, sorte de conservateur niais et soi-disant branché (il est trop bien quoi!) mais sévèrement couillon (première apparition: il marche, sourit de manière niaise, se casse la gueule, se relève, le tout sous une musique romantique et typique de ce genre de productions douteuses).
Pour séduire ce tombeur de pacotille, la jeune femme à lunettes (femme à quéque... ok je sors...) décide de devenir sexy en diable.
Exit les cols roulés orange tout pourris et vive la tenue moulante rouge flamboyant et grinssante ! Une certaine vision du sex appeal selon Raja Gosnell, avec une pointe de sado-masochisme ("c'est qui ta maman ?!" véridique).
A côté, Sarah Michelle Gellar et Silverstone essayent de faire dans le glamour de bas étage en se crépant le chignon de temps en temps.

Scooby-Doo 2 : les monstres se déchaînent
No Comment.

Lillard est toujours aussi drôle dans le ridicule, sa VF étant toujours aussi collector (et il n'est pas le seul dans ce cas, preuve que parfois les doublages, c'est du grand art). Une prestation encore une fois lamentable et digne de cet acteur de seconde zone. Gosnell rajoute quinze tonnes d'effets spéciaux pour ses monstres qui ne sont pas très étonnants. On a une sorte de créature des marais perturbée par sa virilité, un chevalier qui a mal aux couilles, un ptérodactile bourré (vu comment il vole, il a dû passer au bistrot du coin avant), un monstre barbapapa ou encore un blob noir.
Clairement pour les méchants, on repassera d'autant que la plupart souffre d'une piètre originalité. En ce qui concerne le héros principal, il est toujours aussi anecdotique. Pas drôle, con, pétomane (on nous refourgue encore une fois les nombreux passages péteux pour le moins lourds), déguisé...

Scooby-Doo 2 : les monstres se déchaînent
Même la perruque afro, Gosnell a osé.

Bref, on a vite fait le tour de ce personnage autrefois attachant et maintenant terriblement roublard. C'est ce qui arrive quand on veut prendre les gens pour des nazes. Ah si, à un moment, il conduit, à un autre, il danse et puis il s'éclate avec un extincteur. Que de choses passionnantes quoi! Boyle fait peine à voir en pleine séance de cabotinnage (tiens, tiens). La fin est tout simplement magistrale car ferait passer celle d'Ace Ventura pour du Baudelaire! De plus, on nous rappelle qu'on est dans un film pour enfants avec une réplique française qui veut dire "mais on a fait l'amour ensemble !" mais devenant "mais on s'est caliné !". De la réplique nanarde en veux-tu, en voilà.
N'oublions absolument pas non plus le flashback pas inutile du tout, où on voit les jeunôts évidemment jeunes et absolument pas déjà ringards.
Pour intensifier le tout, mettez du Simple plan, groupe canadien à la mode mais terriblement naze quand on ne massacre pas du Bon Jovi !

Scooby-Doo 2 : les monstres se déchaînent

Comme disait Gérard Darmon: "un pull ça moule et une moule ça pue l'oveur !"

Une suite pas pire mais tout aussi mauvaise que son prédecesseur. Donc un merde, une daube, une diarrhée et j'en passe.

Note: heu vous rêvez ou quoi?


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