Don't Trust The B---- in Apartment 23 // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Dernière comédie de la saison pour ABC à être lancé (le 11 avril prochain). Et j'attendais bien plus que ça. Disons que la comédie est là, mais il manque pas mal de choses pour que l'on se sente
complètement dedans. La série fait un peu pâle figure à côté de 2 Broke Girls dans le genre humour autour de deux filles, mais en moins vulgaire et plus classe (notamment sur la qualité de la
production qui est bel et bien là, merci ABC ou plutôt la 20th Century Fox). Créée par le créateur de The Deep End (la très moyenne série judiciaire d'ABC) et un scénario de Malcolm (cela
commence à m'intéresser), Apartment 23 nous offre un pilote correct mais trop balisé avec les gimmicks déjà vu et qui n'ont pas de réel effet (et pourtant, je suis quelqu'un de très bon public).
Le pilote s'embourbe assez rapidement, nous lançant sur de multiples sujets (la femme qui perd son boulot, son appartement, son homme, et qui se retrouve avec une "bitch" et qui rencontre James
Van der Douche /Beek - behhhhhhhh - ). Du coup, on passe du coq à l'âne durant les cinq premières minutes comme si il fallait faire un marathon pour nous présenter tous les personnages d'un coup.
Ouf après… on respire (un peu).
June, une jeune fille honnête et optimiste venant de la campagne doit, contre son gré, emménager avec Chloé, qui se trouve être son parfait opposé: une fêtarde invétérée, sans morale et
diablement sexy. Son meilleur-ami n'est autre que... James Van Der Beek, l'acteur ancienne star de "Dawson", particulièrement imbu de sa personne. Pour couronner le tout, le voisin est un ado
prépubère pervers !
L'intrigue tourne assez bien quand il s'agit de racheter tous les meubles de Chloé, mais le tout reste assez gentil. Disons que pour une "bitch", Chloé partage quand même quelques points communs avec June et elle vont finir par s'entendre un peu trop facilement. Je ne sais donc pas trop quoi attendre de la suite de cette comédie mais voilà un pilote assez moyen, pas spécialement drôle mais qui présente malgré tout une belle galerie de personnages plus ou moins sympathiques, qui mériteraient d'être plus forcés et moins bonbon sucré qu'ils ne le sont. Je suis aussi assez content que l'on opte pour le format sans rires enregistrés, car j'avais peur que ce soit le cas. Apartment 23 délivre donc un pilote qui veut trop en faire, et qui se heurte à la difficulté de raconter quelque chose en 23 minutes. Car il faut être drôle, et ce n'est pas vraiment le cas (malgré quelques bons moments et quelques phrases catchy de Ritter). L'ensemble a son petit potentiel, mais il va falloir éclore l'oeuf car pour le moment, la poule ne s'est pas décidé à pondre…
Note : 5/10. En bref, un pilote moyen, qui veut trop en dire et fini par ne pas faire rire (ou presque) et surtout à ne rien raconter. L'esprit est là, Ritter aussi, peut être que cela sera là pour sauver le tout.