Nous assistons avec cette crise politique et économique systémique et cette prédation financière mondiale à une dénaturation du monde. Nos sociétés sont plongées dans une indignité citoyenne amarrée à une décrépitude sociale et culturelle orchestrée. Le monde parait s’enlaidir alors que le soleil brille, le ciel est bleu, la mer est belle et la terre nourricière. Les arts à l’école et l’enseignement artistique sont une porte ouverte sur la poétique de la vie, le regard sur l’autre et le regard de l’autre, sur la nature, le liant social, le sensible, le cognitif et un questionnement existentiel sur cette perception singulière et insolite de la beauté. La beauté est une entité paradoxale, une source au sens des valeurs ou des registres du jugement, de la perception, de l’interprétation et de la représentation.
Les arts à l’école rehaussent l’éveil à la curiosité et interrogent les différentes figures de la représentation. Dans notre cursus scolaire, les arts à l’école ne
sont pas une matière signifiante dans l’acquisition des savoirs. Notre système éducatif et nos programmes scolaires sont trop hermétiques à l’esthétique, à la culture et au rôle réel de la
créativité humaine dans notre existence. La culture représente dans notre quotidien 30% de notre attention, télévison, le web ou internet, cinéma, littérature, expositions, quotidiens, revues,
les jeux, (…) mais moins de 1% du PIB pour le budget du ministère de la culture.
L’acquisition des savoirs dans nos écoles est structurée selon des critères de notoriété qui définissent un ordre de valeurs des matières selon leur réputation. Nous
ne sommes pas à la recherche d’une vitalité hétérogène et la mixité des savoirs mais dans une homogénéisation d’un savoir global même dans un enseignement distinctif ou spécialisé. Il n’y a pas
de prédominance du calcul sur la conjugaison, de prédominance de la physique sur le sensible, de prédominance de la linguistique sur la poésie, de prédominance de l’économie sur le politique ou
de prédominance de l’inventivité sur la créativité. L’enseignement en France est charpenté selon un ordre de valeurs totalement subjectives qui ne correspondent pas à la vie mais à une insertion
de plus en plus entrepreneuriale et pyramidale, une insertion dogmatique. L’éducation ne relève certainement pas de la servitude forcée ou volontaire.
La créativité qui est le premier capital de l’homme, qui fait que l’homme est homme, cette créativité n’est pas enseignée comme une matière à part entière avec un
enseignement de la « créativité ». La productivité et l’économie néo libérale ou ultra libérale est devenue une obsession grotesque qui ont gommé le sens au profit d'une croissance fictionnelle
qui elle-même nous a entrainé dans cette grave crise. Une croissance fictionnelle car elle ne profite pas à la population dans sa majorité mais à engraisser et à gaver financièrement des bulles
spéculatives et les spéculateurs.
Nous oublions que la valeur économique est « une » parmi d’autres. Les valeurs esthétiques, l’univers du sensible aux mêmes titres que les valeurs sociales, de la
moral, éthiques, (…) sont consubstantielles à l’édification de l’humanité, d’une société à visage humain, d’un être en devenir. Déhiérarchiser ce registre de valeurs subjectives stupides de notre
enseignement, favoriser les talents sans défendre un ordre de valeur des savoirs seront les enjeux majeurs de l’éducation de demain.
Les arts à l’école de l’enseignement primaire à l’enseignement supérieur trouveront leurs places dans l’éducation lorsque que nous redéfiniront de nouvelles
priorités à l’apprentissage des savoirs. Les arts à l’école comme la philosophie ont un excellent potentiel pour un enseignement informel et la valorisation des savoirs par l’implantation sur
tout le territoire français d’universités des savoirs accessibles à tous pendant notre parcours de vie.
Face à cet absurde mode de société promis au culte de l’entrepreneuriat et de l’argent roi, votons virtuel ! Car virtuel n’est pas immatériel ! Lili-oto artiste
candidat virtuel pour une non-élection du président de la république dans cette élection du président dans cette élection présidentielle 2012. Lili-oto artiste candidat virtuel de l’absurde
car cette élection du président est un choix politique de l’absurde. Lili-oto refuse de laisser le monopole de la parole à la classe politique ! Une parole d’artiste et de citoyen
ordinaire.
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