Dans le Japon médiéval, la lecture de documents historiques ou de fiction était déjà répandue chez les gens éduqués. Cependant, les copies faites avant le 17ème siècle étaient créées à la main et leur circulation limitée.
Les méthodes d’impression, importées de Chine, étaient déjà pratiquées dans les temples bouddhistes dès le 8ème siècle. Ce procédé était trop cher pour la production d’un grand nombre de livres et se limitait aux ouvrages religieux.
Le premier livre non-religieux fut imprimé en 1590, c’était le Setsuyo-shu, un dictionnaire de termes japonais et chinois en deux volumes. D’autres ouvrages d’usage pratique suivirent et, à la même période, une presse typographique fut installée à la mission jésuite de Nagasaki.
En 1597, la première presse de fabrication japonaise fut manufacturée sur décret impérial. Elle était faite en bois contrairement aux presses occidentales en métal.
La qualité des impressions était déjà exceptionnelle et ne fut améliorée qu’à l’apparition de l’impression en couleurs aux alentours de 1750.