"L'individu réagit aux conditions environnementales non pas tel qu'elles sont mais tel qu'il les perçoit, vit, interprète" Elton Mayo
Vous connaissez l'histoire du vilain petit canard ? et bien c'est cette histoire que nous entretenons tous lorsque nous mettons une personne à l'écart parce qu'elle émet un avis contraire. Que ce passe-t-il donc ?
D'abord, il nous faut parler du groupe. Il se construit par affinité. De préférence, les individus ayant le même attirance sur certains sujets vont se réunir afin de renforcer leur croyance sur un objet social. Lorsqu'un individu extérieur et qui sur le même objet social ne présente pas le même point de vue il se trouve rejeté.
Un scientifique cherchera comment le éléments sont entrés en interaction afin de définir les causes situationnelles à un acte. Les individus non formés à ces méhodes s'appuieront à une causalité lié à un jugement social. Après tout l'intrus c'est celui qui ne ressemble pas au groupe. Pourquoi intervient-il dans une discussion où l'on met en avant une cause unique plutôt que l'ensemble des facteurs qui peuvent interagir. Il est intrus, il est donc le responsable de nos erreurs. Le biais de complaisance nous indique qu’on aurait une tendance fâcheuse à nous attribuer la responsabilité de nos réussites, tandis qu’on attribue plutôt à l’extérieur la responsabilité de nos échecs.
Notre conception de nos valeurs du monde va contribuer au passage de l'attribution à l'imputation de responsabiité. Si nous sommes confrontés à un échec nous allons donc communément cherché la cause unique. Si cette cause converge vers un seul individu, différent du groupe, il sera tenu pour responsable. S'il avait été intégré au groupe son opposition aurait été considérée comme constructive.
Maintenant, il est vrai que la vérité dérange. Le monde juste n'existe pas, et pourtant on ne peut s'empêcher d'y croire.