© Sauber
Peter Sauber a coupé court à toute spéculation concernant le fait que Sergio Pérez aurait reçu l’ordre de ne pas attaquer Fernando Alonso, en lutte tous 2 pour la victoire GP de Malaysie dimanche.
Perez rattrapait Alonso comme une fusée, parfois plus d’une seconde au tour de mieux que le pilote Ferrari. Il s’est rapproché à 0.9s de ce dernier, chez Sauber on a pris peur et on a dit par radio au Mexicain: » Fais gaffe, on a besoin de ces points, on doit conserver cette position ». Las, le pilote Mexicain, sans doute déstabilisé par cette annonce, se fera déventé et sortira de la piste, faisant remonter l’avance du Taureau des Asturies à 5s environ. Ce dernier, touché par la grâce, reviendra à 2.2s d’Alonso sous le drapeau à damiers.
Comme Sauber utilise un V8 Ferrari « client », que Pérez est issu de la filière « Jeunes » de Ferrari, et les on-dit sur le fait qu’il remplacerait Massa font qu’une (fausse) rumeur à enflé dans le paddock comme quoi il y aurait eu conspiration de la part de Ferrari pour faire geler les positions en course.
Peter Sauber, outré, a insisté que rien de tel n’a eu lieu.
« Ce que j’ai dit, c’est qu’on avait besoin de ces 18pts, les gens interprètent mal cette « com » radio. C’est de l’incompréhension. Moi, ce que je voyais, c’était nos rivaux directs (Williams, Sahara, Toro Rosso NDLR) marquer des points et que l’on avait donc besoin de ce podium, ne pas prendre de risques. »
Pressé de questions sur le fait qu’on aurait dit à Pérez de rester derrière l’Espagnol, Sauber répond :
« Non. On a juste dit qu’il fasse attention car nous avions besoin de ce résultat, je le redit. Il a 100% de confirmation de notre part qu’il n’y a pas eu de « discussions » avec Ferrari durant la course. Que ce soit sur Checo ou la position. »