S'il gèle au vingt-quatre mars, les poiriers diminuent d'un quart.
En 2012, on aura des poiriers gigantesques, 19° à l'ombre, tous au jardin sauf les irréductibles se tapant la
FNAC City 2 pour le mini-concert de l'Orchestre du Vent!
Abstiens- toi s v p, pas de commentaires débiles, pas d'autant en emporte le vent, ni de vent dans les branches de sassafras... du vent, du balai, basta, referme ton dico des citations.
Nous disions L'Orchestre du Vent.
Combien d'exécutants?
Cinq!
Ils étaient Caravane, ils sont Orchestre du Vent!
Cécile Gonay ( Seesayle e.a.): Basse, Choeurs/Guillaume Montulet ( I'm bad like Jesse James): Claviers, Choeurs/Bernard Ronveaux ( Five to One, Mister Wood and the Cadillac... ): Guitares, Choeurs/Jérôme Danthinne ( Marc Morgan, Phantom, Miam Monster Miam, Jacques Duvall, Tsuki Moon...): Batteries, Choeurs et Didier Bourguignon ( au départ illustrateur/graphiste): Chant, Banjo 5, Harmonica!
Cette bise nâga à cinq têtes ne vient pas d'Angkor, elle a vu le jour, il y a quelques années, en terre mosane et a sorti un CD 7 titres auto-produit, ' L'Orchestre du Vent'!
14 h10'
Bonjour, on déclare grand-ouvertes les portes de l'univers de l'ODV.
Cet univers est pour le moins loufoque, imagine un fond musical country dessiné par Maurice de Bevere, alias Morris, et des lyrics décapants ou poétiques selon les directions indiquées par la rose.
Sirocco, mistral, tramontane, ponant... un milkshake surprenant.
' La vie': il est question de monstres et de dieux fébriles... c'est une évidence, la normalité est une notion relative, mon cher Albert.
L'orchestration est ample, l'harmonica gambade et les riffs de guitare sonnent americana.
' 1, 2, 3 fusées', à propos d'une nuit, en juillet 1969, qui nous a marqués ( fallait être déjà né, fiston), Apollo 11 se pose sur la lune!
Kubrick, Hergé, David Bowie, l'Orchestre du Vent: même combat.
Une aventure spatiale sur fond forain. Sais pas pourquoi, mais ça me rappelle l'hilarant Bonzo Dog Doo-Dah Band!
Le subtil ' Ce soir' hante la veine mélancolique, les secondes voix aériennes de Cécile, aux grands yeux bleus, et l'harmonica plaintif du cowboy aimant la fondue et le Gevrey-Chambertin t'arrachent une larme.
' Françoise' un copain d'enfance avec lequel je pataugeais dans une bassine en zinc, tu sais une espèce d'abreuvoir pour vaches.
A cette époque tu pouvais pas t'acheter une piscine hors-sol rose ou bleue chez Carrefour, d'ailleurs Carrefour n'existait pas, il y avait que le Sarma!
Françoise, c'était mon poteau!
Belle tranche de country/pop Quick et Flupke, espiègle et irrésistible.
Tiens, c'est aussi beau que du Joe Dassin!
' Mange la route' en pensant à Norman Rockwell, décédé en 1978.
Faut clore les paupières et imaginer une blonde, Jayne Mansfield ou Mylène Demongeot, au volant d'une décapotable, une Dauphine pour la Frenchie, elle double un Berliet, elle s'en fout de la ligne blanche et sourit au camionneur à l'étroit dans son marcel, pas lavé avec Ariel.
Oui, elle portait des bottes et une mini-jupe en cuir, tu la connais?
Non, c'était pas Jean Seberg!
' Léonie'
Une copine de Charles!
Le Prince de Galles?
Non, les fleurs du mal.
Un uptempo crinière au vent, solo de slide glissant, tirade d'harmonica dylanien et poussée de fièvre des claviers.
Du funk baudelairien!
' Rien que pour moi' égratigne tous les présentateurs de TV cannibales et boulimiques.
Pense à Hugues Aufray virant René Magritte, et pour la séquence swing, téléphone à Vian!
Dernière salve ' Knock-Knock'.
On heaven's door?
Sais pas, Jules, mais c'était désopilant!