Alors que nous atteignons le point de non-retour environnemental, la droite a baissé de 20% les moyens alloués à la lutte contre le changement climatique. L’effort budgétaire de l’Etat pour
l’isolation des logements n’a pas augmenté. L’objectif était d’aboutir à la rénovation complète de 400 000 logements par an jusqu’en 2013 par le biais des éco-prêts : nous sommes
aujourd’hui en dessous des 200 000 prêts accordés par an.
De plus le prêt à taux zéro et le crédit d’impôt développement durable ne s’adressent qu’aux propriétaires. A force de dérèglementation le prix de l’énergie a cependant explosé : le gaz a augmenté de 65 % en 5 ans. Avec la planification de plus de 1 000 km de nouvelles routes corrélée au décret qui permet la circulation des 44 tonnes et organise les reports incessants de la taxe poids lourds après 2013, la droite encourage l’augmentation de consommation du carburant de 6 à 8 % pour les poids lourds.
Par ailleurs, alors que la part du fret ferroviaire était divisée par deux en 10 ans, elle doublait en Allemagne. 8 millions de personnes souffrent du froid parce qu’elles n’ont pas les moyens de chauffer leur logement : voilà la politique de réduction de la consommation d’énergie orchestrée par la droite depuis 2002, au détriment des ménages les plus défavorisés.
La lutte contre la précarité énergétique et ses impacts sur la santé est pourtant un enjeu crucial pour faire une politique du logement saine et durable.
Source : Jeunes avec Hollande