Transaction EDHEC revient sur le Drame de Toulouse et le rôle de la famille de Mohamed Merah.
Aujourd’hui on entend la mère du fou de Toulouse, une mère qui pleure, elle pleure son fils perdu. La rancœur et la peine sont ces derniers sentiments. La mère de Mohamed Merah, Zoulhika Aziri , est relâchée vendredi dernier après la garde à vue de la famille Merah. Elle subit un interrogatoire éreintant dans les locaux du service régional de police judiciaire de Toulouse. Elle perd un fils d’une balle dans la tète, et le second livré à la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur). Mohamed Merah dit « le fou » a assuré que sa mère et son frère, Abdelkader, n’étaient pas au courant de ses projets. L’avocat de la famille Merah, explique que Zoulhika Aziri ressent « un mélange de colère, de culpabilité et de remords ». Aujourd’hui elle lui se demande pourquoi son fils lui a fait ça. Elle lui en veut. (Source : le monde)
Comment ne pas se remettre en cause, car après tout, le premier responsable d’un enfant est bien la Maman, qui doit jouer son rôle de tutrice. Il est clair que Zoulhika Aziri a failli à ce rôle de mère. Si un parent doit avant tout protéger ses enfants, il doit également éduquer. Or ce sont la deux fils qui n’ont pas été éduqué dans l’amour de la religion mais plutôt dans la haine d’autrui.
Si l’acteur principal des terribles événements de Toulouse est bien Mohamed Merah, son cercle est familial doit endosser sa part de responsabilité. La pomme ne tombe jamais loin du pommier
Selon Pierre Strobel, les parents sont responsables de la santé idéologique de leurs enfants. Il est clair que la vie de Mohamed Merah était un exemple de l’émancipation d’un homme par le fondamentalisme. La mère n’a pas joué son rôle d’éducatrice et son frère n’a pas joué son rôle de protecteur. Abdelkader, le frère de Mohamed Merah est un homme bien connu des services de renseignement. Ce salafiste revendique avec ferveur les actes de son frère. Aujourd’hui inquiété par le parquet de Paris, le salafiste nie tout liens avec son frère sur les attentas des derniers jours. Pourtant il semblait si fier, si heureux face au policier de la DCRI à paris. Comment un homme peut-il avouer son admiration envers « le fou » ? Ne va-t-on pas à l’encontre du concept humain.
Dans ce genre de tragédie, chaque membre de la famille est un complice.
Complice de n’avoir rien fait, de ne pas avoir tenu son rôle.
Charles Cabouret