Accord plus dissonant avec une entrée de Noix de Saint Jacques au pamplemousse. Les vins ont pâti de la sauce, mais ils ont sauvé l'honneur en compagnie des fromages. A suivre ...
Pour bien débuter un week-end, rien de tel qu'un dîner entre amis accompagné de jolies bouteilles. Nous voilà donc en ce vendredi soir à une portée de tir de la permanence de notre petit président, mais rien ne filtrera de nos agapes dont les vins ont été dégustés à l'aveugle. (sans prise de note et des photographies de piètre qualité dues à mon téléphone portable).
Pour débuter un bel apéritif, un maintenant classique Riesling Auslese, Wehlener Sonnenuhr 1997, Jos. Jos. Prüm : magnifique définition au nez, avec quelques notes pétrolées, complétées par un fruité exotique tout en élégance. Un très joli vin, avec un supplément de définition, de profondeur et de suavité par rapport à son homologue de chez Jos. Christofel. Très Bien.
Accord plus dissonant avec une entrée de Noix de Saint Jacques au pamplemousse. Les vins ont pâti de la sauce, mais ils ont sauvé l'honneur en compagnie des fromages. A suivre ...
Avec un filet de magret de canard à la façon Senderens(C), au premier nez je me suis dit : « j'ai déjà bu ce vin ». D'abord sur l'olive, la fraise écrasée, une pointe d'alcool en plus. A l'agitation, c'est fumé, très viandé, presque animal, avec une touche de minéralité type pierre à fusil. La bouche est énorme, sphérique, corpulente, des tannins de grande qualité. Un défaut tout de même, cette impression de chaleur et d'alcool qui gâche la finale. Pas forcément le style de vin que je recherche mais bien fait. Je le place au sud, dans l'arc méditerranéen, entre Roussillon et Bandol. C'est un Rayas 1998 ! Bien mais sans doute moins en forme qu'ICI.
Donc, retour sur les (3) blancs avec un très joli plateau de fromages.
Vin de pays des côtes catalanes, Le Soula 2007, Gérard Gauby :c'est à la fois frais et concentré, tendu et aromatique, une belle amertume en finale. Je manque de repère sur les blancs de cette région mais c'est très beau (et l'accord avec le Beaufort est magnifique). Très Bien.
Pouilly Fuissé, Premier tri 1999, domaine Guffens Heynen : nez typique du vieux chardonnay, entre un grillé encore bien fringant, une touche miellée et un côté presque anisé. La bouche est raccord, un côté salin en plus. Finale très complexe, oscillant entre tension minérale saline, tendreté miellée et amertume noble et salivante. Excellent.
Avec les pâtes persillées, changement de décor et de pays avec ce Tokaji Azsú 5 Puttonyos, 1998, domaine Diszókó : autant le dire tout de suite, je n'ai pas pu situer ce vin. Encore un manque de repère et d'expérience. Bref, très joli vin plutôt sur un équilibre de finesse. Le sucre est présent mais bien intégré. Miel, légères touches de botrytis au nez, fruits confits. Minéralité en finale, qui s'accorde avec les pâtes persillées. Bien+++.
Voilà, avec un très bon dessert poire et glace, un TBA n°6, Nouvelle vague 2008 (cépage chardonnay), Eloïs Kracher : vin sur un équilibre plus proche du demi-sec que du liquoreux. Je suis passé un peu à côté je l'avoue. Bien.
Merci à nos hôtes d'un soir pour leur accueil, leur gentillesse et leur amitié. A très bientôt.
Bruno
Accord plus dissonant avec une entrée de Noix de Saint Jacques au pamplemousse. Les vins ont pâti de la sauce, mais ils ont sauvé l'honneur en compagnie des fromages. A suivre ...