Les Hébreux dans le désert avaient récriminé contre la manne insipide, sans voir qu'ils étaient nourris par Dieu gratuitement. Des serpents avaient ensuite envahi le camp, qui avaient fait périr beaucoup de monde en Israël (NB 21,6). Le Seigneur avait alors dit à Moïse de faire un serpent de bronze: ceux qui le regardaient, après avoir été mordus, restaient en vie. Non, ce n'était pas de la magie. Récriminer, c'était écouter le tentateur, le serpent. Regarder l'effigie du serpent, c'était voir en face leur faute et donc s'en repentir et en guérir.
Regarder le Christ en croix, c'est prendre conscience de notre péché qu'il a pris sur lui. Jésus nous fait le cadeau royal de nous montrer dans ses plaies l'importance et la conséquence de nos fautes sur les autres et sur nous-mêmes et de nous assurer qu'elles sont pardonnées. A nous de les reconnaître, d'en rechercher la cause peut-être lointaine, pour entrer dans ce pardon et, le coru brisé, changer de vie.
Sources: lien paroissial, 4e dimanche de carême, 18 mars 2012, Odile van Deth