L’OM a mis fin à une série de sept défaites consécutives en obtenant un nul méritoire sur la pelouse de l’OGC Nice ce samedi (1-1). Mais à quatre jours du match de Ligue des Champions face au Bayern Munich, l’OM inquiète la plupart des observateurs du ballon rond. Si le pessimisme est de rigueur pour cette rencontre, Raphaël Raymond, le journaliste de l’Equipe qui a assisté au match face à Nice, lui seul, trouve des raisons d’espérer pour les Marseillais. Tour d’horizon des principales analyses des consultants de la planète football.
Rolland Courbis (RMC Sport)
La situation de l’OM est préoccupante, voire inquiétante. J’attends avec impatience le match contre le Bayern Munich avec, je l’espère, un miracle. Peut-être que le mot miracle est un peu fort, j’espère un grand exploit contre les Allemands. Vu ce que j’ai vu ou plutôt pas vu lors de ce match contre Nice et aussi ces dernières semaines, la qualification en demi-finale me paraît quand même compliquée. (…) Je suis vraiment inquiet pour l’OM avant le match de Ligue des Champions »
Pierre Ménès (Consultant Yahoo !)
Au final, les Marseillais peuvent se dire qu’un nul vaut mieux qu’une défaite, mais les places européennes s’éloignent encore et la qualité de jeu n’était guère plus convaincante que dernièrement. Pas franchement rassurant avant de jouer le Bayern mercredi…
Raphaël Raymond (Journaliste l’Equipe)
S’ils ne sont pas au mieux, c’est une évidence, les Marseillais ont quand même rappelé hier qu’ils restaient de formidables combattants. La blessure de Souleymane Diawara et l’expulsion de Kaboré auraient pu les inciter au découragement. Ils se sont accrochés avec l’énergie que suscite le sentiment d’injustice. Même quand il n’est pas vraiment justifié. Les Olympiens ont désormais quatre jours pour préparer leur quart de finale de Ligue des Champions contre le Bayern. Ils n’étaient pas favoris lors du tirage au sort et ils le sont encore moins aujourd’hui. Mais même sans Mandanda, énormé hier, même avec des supporters en grève, ils doivent y croire puisqu’ils ne sont jamais aussi performants que ors la difficulté monte d’un cran. Tremble Bayern !
Rémi Chabert (Le Phocéen)
Dans ces conditions, un nul est un moindre mal et les Olympiens forcés de combattre tiennent jusqu’au bout ce résultat. C’est peut-être plus qu’un point que cet OM gladiator a glané dans l’arène niçoise. En tout cas, c’est au moins un point pour l’envie…