The Firm // Saison 1. Episode 11. Chapter Eleven.
Cette nouvelle semaine et après deux semaines d'attente, ce nouvel épisode épisode de The Firm débarque et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est une grosse déception à lui tout seul. Même
si j'aime toujours autant Mitch, l'affaire de cette semaine avait le pouvoir de nous proposer une jolie question d'éthique comme peu le faire avec pas mal d'aisance et de bonnes choses les séries
de E. Kelley. Mais non, l'engagement de cet épisode nous offre une intrigue ronronnante qui n'arrive pas à trouver le bon ton. En effet, cette semaine Mitch prend le cas d'un condamné à mort qui
veut aider une jeune fille a survivre grâce à son coeur. Sauf que voilà, plus l'épisode avance plus l'ambition de l'intrigue s'avère très décevante. Il n'y a pas mal de traitement juste et
intéressant. Le souci principal c'est d'avoir voulu faire un épisode qui tourne uniquement autour de cette histoire alors qu'il aurait sans aucun doute fallu qu'il en fasse bien plus. Du coup,
tout au long de l'épisode on tente de faire pleurer dans les chaumières avec la jeune femme qui hésite à prendre le coeur (le petit speech sur le fait que le coeur n'a pas l'âme du tueur que le
condamné est était barbant à mort, et redondant. J'avais l'impression d'avoir déjà vu ça des milliers de fois.
Mais le dénouement de l'épisode qui tente encore une fois de nous émouvoir était lui aussi assez mauvais. Au final, cette partie de l'épisode était donc assez ratée malgré la bonne volonté de
Josh Lucas pour nous offrir de l'action et nous permettre de ne pas nous endormir. Toute la partie avec Tammy et Ray était elle aussi assez mauvaise. Le souci c'est que les tensions entre les
deux personnages sont tellement synthétique. Il n'y a aucune énergie communicative entre les deux personnages, et du coup, la déception est très grande. C'est dommage car la série avait les
moyens de rapprocher ici les deux personnages un peu plus. Mais tout ce qu'elle fait avec créer un univers tellement peu naturel qu'on a l'impression que les deux acteurs surjouent leur rôle
alors qu'il n'en ait rien. Même si leur relation pouvait avoir un intérêt assez intéressant dans les épisodes précédents, ici on nous casse à peu prêt tout. C'est un peu la même chose avec
l'affaire Sarah Holt. Je commence à trouver le temps assez long autour de cette affaire. C'est bête car si on avait pas pris autant de temps avec cette histoire, alors on pourrait passer à une
autre conspiration.
Note : 3/10. En bref, un traitement ronflant d'un sujet pourtant intéressant. Et l'affaire Sarah Holt commence sérieusement à me courir sur le haricot.