Alex in the time light

Publié le 25 mars 2012 par Atango

D'un point de vue strictement camerounais, j'avoue être un footix sans complexe. Ainsi, Arsenal ne m'avait jamais intéressé avant qu'Etame Mayer n'y arrive, et je me suis détourné sans pitié du sort des "Gunners" dans la période allant du départ de Mayer à l'arrivée d'Alexandre Song.

Petite disgression : je me souviens d'avoir rencontré, dans un train en 2006, une voiture entière de supporters anglais se rendant à la finale contre le FC Barcelone au stade de France. J'étais barcelonais ce soir-là, présence d'Eto'o oblige, mais, par le plus grand des hasards, je portais mon maillot d'Arsenal (nostalgie de la période Etame) et je n'allais d'ailleurs pas au stade. Les supporters des "Goonas", me voyant ainsi affublé, me prirent pour l'un des leurs et m'invitèrent illico à trinquer, ce que je fis à moitié par lâcheté et à moitié par pur opportunisme.

C'est dire que le jour où Alexandre Song quittera le nord de Londres, mon intérêt pour les Wenger Boys retournera à sa portion la plus congrue. En attendant, le neveu de Rigo enchante l'Emirates par son abattage au milieu de terrain, et surtout par sa science de la passe, dont il a encore fait étalage ce week-end contre les pauvres joueurs d'Aston Villa, étrillés sur le cruel score de 3-0.

Vidéo 1. La passe qui tue numéro... (on ne les compte plus).



2. Dans cette deuxième vidéo, qui commence à dater, je vous le concède, Alex parle de ses coéquipiers. Une occasion unique d'entendre parler anglais avec un triple accent bassa, français et cockney ! PS : si vous n'avez pas compris la dernière question, c'est ce que vous n'êtes pas censé(e) la comprendre. Just walk on. 

3. Le n° 17 des canonniers a mille fois mérité ce chant à sa gloire, que le public de l'Emirates entonne à chaque fois que le joueur se met à son avantage, ce qui arrive très, très souvent. "One song, we've only got one song." Il paraît que Pep Guardiola suit avec intérêt l'évolution d'Alex. Le chant à la gloire d'Eto'o, c'était "Comment tu t'appelles ? Je m'appelle Samuel" (en français dans le texte svp). Le plus cocasse ce serait que les culés se contentent de le recycler en "Comment tu t'appelles ? Je m'appelle Alex."

Allez, on verra bien le moment venu.