Lemon Tree

Publié le 24 mars 2012 par Polyphrene

I'm sitting here in a boring roomIt's just another rainy Sunday afternoonI'm wasting my time, I got nothing to doI'm hanging around, I'm waiting for youBut nothing ever happens and I wonder
I'm driving around in my carI'm driving too fast, I'm driving too farI'd like to change my point of viewI feel so lonely, I'm waiting for youBut nothing ever happens and I wonder
I wonder how, I wonder whyYesterday you told me 'bout the blue, blue skyAnd all that I can see is just a yellow lemon treeI'm turning my head up and downI'm turning, turning, turning, turning, turning aroundAnd all that I can see is just another lemon tree
Sing, dah dah dah di dah dah….[]


Une chanson qui captive,dès l’introduction, par l’originalité et l’allant de sa mélodie au point quel’on peut écouter distraitement les paroles pour ne retenir qu’une vaguehistoire de citronnier et de pluie du dimanche après-midi.Quelques indices (ou une légende ?) lui donnent cependant un éclairage bien différent, puisque l’onraconte qu’elle fut écrite après que le chanteur du groupe « Fool’s Garden », Peter Freudenthaler, ait perdu sa fiancée, tuée dans un accident lorsque sa voiture se serait écrasée contre un citronnier. La description de lasolitude et de la vacuité du cœur devient alors plus poignante, et la métaphoredu citronnier plus facile à élucider (au même titre, bien que dans un registredifférent, que dans le « Lemon Tree » de Peter, Paul, and Mary). « Iwonder » signifie alors tout autant l’inquiétude que l’étonnement et lequestionnement, tandis qu’un lourd nuage noir envahit la pensée. L’absence ternit lescouleurs, réduit l’espace, abolit la volonté.L’attente vaine engourditl’esprit et refroidit le cœur.L’âme ne connaît plus nijoie ni désir, car tout est superflu quand on est privé de l’essentiel !

Il en néanmoinspossible d’en rester à une interprétation générique des paroles, évoquantsimplement la fin inopinée d’une relation, le vide affectif qui en résulte, puisl’espoir qui renaît – comme le suggère le dernier couplet, qui évoque une formede revanche.
Citronnier
Je suis assis dans unechambre d’ennuiEncore un dimancheaprès-midi sous la pluieJe n’ai rien à faire,alors je perds mon tempsEt je tourne en rondpendant que je t’attendsMais il n’arrive jamaisrien, et je m’étonne
Je conduis trop vite envoitureJe conduis trop loin et àl’aventureJe voudrais voirdifféremmentJe me sens si seulpendant que je t’attendsMais il n’arrive jamaisrien, et je m’étonne
Dis-moi pourquoi, dis-moicommentHier tu me parlais dubleu du firmamentMais je ne vois jamaisrien d’autre que ce citronnierJe tourne le regard toutautourJe tourne, tourne,tourne, tourne, et tourne toujoursEt je ne vois jamais rienque cet éternel citronnier
Chante : La, la la…
Je reste assis ; je n’aipas la pêcheJ’aimerai sortir ouprendre une doucheIl y a dans ma tête ungros nuage grisTrop fatigué, je vais memettre au litOù il n’arrive jamaisrien, et je m’étonne
L’isolation m’estdéconseilléeIsolation ; je ne vivraipas sous un citronnierJ’erre dans un endroitdéserté par la joieMais je jouerai à autrechose que çaEt tout enfin arrivera…Ça t’étonnera
Dis-moi pourquoi, dis-moicommentHier tu me parlais dubleu du firmamentMais je ne vois jamaisrien d’autre que ce citronnierJe tourne le regard toutautourJe tourne, tourne,tourne, tourne, et tourne toujoursEt je ne vois jamais rienque cet éternel citronnierEt je m’étonne, m’étonneDis-moi pourquoi, dis-moicommentHier tu me parlais dubleu du firmamentEt je ne vois jamais, etje ne vois jamaisEt je ne vois jamais quecet éternel citronnier
(Traduction –Adaptation : Polyphrène)