Double cliquez pour ne pas abimer vos petits yeux.
Je ne suis pas spécialement militariste et ne prône pas le tout sécuritaire (on sait où cela mène !). Mais j’ai du mal à comprendre les critiques érigées par Christian Prouteau, fondateur du GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) à l’encontre du RAID :
- Le RAID aurait dû lancer du gaz lacrymogène, dit Prouteau, et Mehra n’aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de cela ils ont balancé des grenades à tour de bras et ça a dû exciter le forcené ! En fait on aurait dû lui tendre une souricière !
Et bla bla bla… Et que je te bousille un schéma tactique qui n’est pas de mon goût ! Et que je te vilipende une opération beaucoup trop longue à l’échelle de mes introspections d’ancien du GIGN et bla bla bla et bla bla bla… Et si la presse peut prolonger mes diatribes et si on peut encore parler de moi c’est tout bonus !!
Le résultat est là : Mehra est mort (et c’est ce qu’il voulait !) et le RAID n’a pas eu à déplorer le moindre mort dans ses troupes.
Alors stop ! Là encore, un peu de dignité !
Le RAID a fait son boulot, plutôt avec panache. Après avoir parlementé et donné une chance au terroriste, il aura finalement abattu la bête de guerre qui voulait mourir les armes à la main. On ne saurait le lui reprocher. J’ai tout lieu de croire en la version du chef du Raid, Amaury de Hautecloque (il serait noble celui-là que ça ne m’étonnerait guère) qui s’exprimait sur les ondes.
Selon ses dires le Raid a descendu le forcené jusqu’à l’ultime limite. Mehra n’a été abattu que parce qu’il menaçait la vie des policiers. La légitime défense m’a semblé convaincante dans la bouche de cet homme qui, visiblement, s’exprimait avec sérénité et professionnalisme. La fermeté de son timbre de voix m’a laissé augurer une maîtrise parfaite des nerfs même dans les situations les plus stressantes.
Alors cessons les polémiques qui débordent le vase de « sois con ».