L'histoire: James Bond est sur les traces de Goldfinger, un milliardaire détestant tricher et qui lui avait offert une femme recouverte d'or. Il se pourrait que l'homme d'affaires soit impliqué dans du trafic d'or...
La critique d'Alice In Oliver:
Après l'excellent Bons Baisers de Russie, un nouvel épisode, Goldfinger, est signé un an après, donc, en 1964 par Guy Hamilton.
Sean Connery est évidemment de la partie, toujours dans le rôle de James Bond, un personnage qui lui sied à merveille.
Pour le reste du casting, Goldfinger réunit Gert Fröbe, Honor Blackman, Shirley Eaton, Harold Sakata, Desmond Llewelyn et Lois Maxwell.
Plusieurs anecdotes entourent le tournage du film. Premièrement, c'est dans Goldfinger que l'on relève l'une des plus célèbres répliques de la saga.
- James Bond: You expect me talk ?
- Goldfinger: No, Mr Bond, I expect you to die !
Ensuite, le premier jour du tournage, Guy Hamilton s'aperçut que l'acteur allemand, Gert Fröbe, ne savait pas parler un seul mot d'anglais !
L'interprète sera donc doublé par un autre acteur pour la version originale. Par contre, Gert Fröbe parlait couramment le français et doublera donc sa propre voix pour la version qui sortira chez nous.
Enfin, la séquence où James Bond est immobilisé sur une table et menacé d'être découpé par un faisceau laser, sera particulièrement stressante pour Sean Connery. Un technicien se trouvait sous la table pour diriger plus ou moins à l'aveuglette le chalumeau. Pour cette troisième aventure de la saga, l'agent 007 est confronté à un ennemi redoutable, le même Goldfinger, un riche milliardaire qui semble impliqué dans un important trafic d'or.
Avec Christopher Walken, qui interprétait un industriel nazillard dans Dangereusement Vôtre, Gert Fröbe constitue l'un des méchants les plus irrésistibles de la saga. C'est un personnage cruel et mégalomane qui n'hésite pas à utiliser la manière forte et souvent les moyens les plus insensés (la transformation de la peau d'une femme en or) pour se faire entendre. Le scénario est pour le moins fantaisiste et original.
Au niveau de sa tonalité, Goldfinger se veut très différent de son prédécesseur, résolument sérieux.
Doté d'une mise en scène roublarde et efficace, Goldfinger instaure de nombreux codes qui seront repris par la suite.
Cette fois-ci, l'Aston Martin devient la voiture officielle de James Bond, plus séducteur que jamais. L'agent 007 apparaît ici comme un héros invincible et irrésistible. Les gadgets farfelus sont évidemment de la partie.
Bref, Goldfinger appartient aux meilleurs crus de la série. En tout cas, les fans le citent souvent comme le meilleur ou l'un des meilleurs volets de la saga.
Note: 18/20