Fringe // Saison 4. Episode 15. A Short Story About Love.
Après plus d'un mois de pause Fringe était enfin de retour. Et le moins que l'on puisse dire c'est que je l'ai attendu ce nouvel épisode. Je ne suis pas déçu du retour de la série, même si
j'aurais aimé une affaire de la semaine un peu plus haletante. Ce côté Kevin Bacon et ses Ray Ban dans Hollow Man (ouais, encore une fois je case ce film en guise de référence cette saison pour
Fringe) qui achève des maris en les séchants comme des bâtons Justin Bridou pour en extraire les phéromones (et là, tout de suite, je dois caser ma référence à Le Parfum) et il tue aussi les
femmes simplement. Un est donc face à un cinglé qui cherche à récolter les phéromones, autrement dit ces petites particules qui font que l'on est attiré les uns aux autres. C'est l'amour mais
Fringe joue le paradoxe de l'amour. Puisque d'un côté le cas de le semaine le détruit, et de l'autre Olivia tente de reconstruire son amour pour Peter par tous les moyens possibles et
imaginables. Du coup, cet épisode, en référence à La Parfum était à mon avis réussie même si elle aurait pu être bien plus pertinente avec plus de moments de tension.
Pendant ce temps, Peter tente de retrouver son Olivia comme il l'avait dit à la fin de l'épisode précédent "The End of Everything" (4.14). Avec Walter il va décoder la vidéo du moment où il s'est retrouvé connecté au cerveau de l'Observer. Et va donc découvrir qu'il lui a laissé un indice sur son oeil qu'aucun Observer pouvait voir. Il se rend alors dans le Massachusetts afin de découvrir ce qu'il lui a laissé. Et finalement c'était l'adresse du repaire de September qui va mener Peter grâce à un petit appareil vers le fameux cylindre qui fait des tremblements de terre que l'on avait déjà vu dans la première saison de la série (1.04. D'ailleurs la scène d'ouverture de cet épisode était vraiment excellente. Malheureusement, Fringe n'a plus les moyens de ce genre d'ambitions mais bon, elle joue avec d'autres choses et notamment les émotions et c'est pas plus mal car cela colle parfaitement avec ce que la série est devenue à côté avec ses personnages).
Ce que je remarque avec cette nouvelle saison de Fringe, et de plus en plus depuis le retour de David Robert Jones c'est que l'on a droit à une seconde saison un avec des références très précises aux épisodes de cette saison. Cela passe par des objets (ici le cylindre de l'épisode 4), mais cela passe épisode par des intrigues en elle même comme le test d'Olivia avec les petites lumières, … Je sens que la suite va nous permettre de retrouver la première saison encore plus. C'est comme si le temps redémarrait comme durant la première saison mais quatre ans plus tard. La scène finale de cet épisode était particulièrement bonne et surtout très touchante. Peter se retrouve une nouvelle fois face à September qui va lui dire qu'il est dans le bon monde et que sa Olivia, c'est celle qu'il voit tous les jours. Cet épisode porte très bien son titre puisqu'effectivement il est question d'amour tout au long. Et l'amour est un sentiment particulier que Fringe arrive à décortiquer avec tellement d'aisance...
Ainsi, je me suis retrouvé à pleurer comme un bébé devant les retrouvailles finales entre Peter et Olivia à la fin de l'épisode. C'était tellement beau et mignon à la fois. On a un vrai cri du coeur qui dit : On les a enfin retrouver. Quand beaucoup de séries hésitent à lier les deux personnages qui s'attirent, Fringe l'a fait, a osé et sans s'en rendre compte a réussi. En tout cas, Olivia et Peter est à noter dans les couples réussis de série alors qu'au début tout pouvait laisser penser à un bon vieux jump the shark.
Note : 8.5/10. En bref, une enquête sympa mais surtout beaucoup d'émotion et une scène finale cruellement bonne.