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No impact man

Publié le 24 mars 2012 par Sylvainbazin

Je reste dans le domaine de l'environnement, avec pour une fois un livre qui n'a aucun rapport direct avec le sport. Mais comme je suis sur le sujet et qu'il m'intéresse beaucoup bien sûr.
C'est déjà un Best seller aux Etats-unis et en Europe mais il vient de sortir en poche. No Impact Man, écrit par le journaliste new-yorkais Colin Beauvan raconte comment ce journaliste new-yorkais a adapté son mode de vie, celui d'un urbain américain trentenaire marié et père de famille pour laisser le moins d'impact environnemental possible.
No impact man: l'extrême est il bon pour sauver la planète?
Son pari est extrême, à l'américaine. Pendant un an, il va, entraînant sa petite famille, vivre dans New York en ne consommant progressivement plus de produits non produits localement (400km tout de même de rayon pour cette clause). Se priver progressivement de café, d'électricité, de voiture, d'avion et même de train, ne plus rien (ou presque) acheté de neuf, ne plus rien consommé d'emballé, ni de jetable, n'a rien d'évident quand on a toujours vécu selon le mode de vie d'un américain, qui plus est urbain. La démarche, assez typiquement étasunien, poussée à bout mais pour une durée déterminée, possède un caractère extrême et un peu absurde aussi, rappellant celle de et de son documentaire sur la mal-bouffe où il en vient à se nourrir uniquement de Mac Donalds pour en montrer les graves conséquences sur la santé. Cependant cette fois l'expérience démontre bien des côtés positifs. Et sa famille retrouvent, ou découvre des plaisirs de la vie différents, plus proche aussi de la nature, même si leur cadre de vie les en tien assez éloignés tout de même. Le caractère jusque boutiste de la démarche a bien entendu une valeur exemplaire plus forte dans une société où l'on trouve suspect de se déplacer à pied dans les vastes banlieues et qui a fait de la voiture individuelle et de la consommation à tout crin son modèle social.
Mais la démarche de nous concerne cependant tous, car sans vivre dans une société aussi poluante que le sont les USA, nous pouvons faire mieux, sans cependant revenir à l'âge de pierre. La phrase clé de la démarche environnementale mise en avant dans le livre étant que cette prise de conscience et ces actions doivent être envisagées comme un progrés. Crucial pour l'avenir, bien plus que le replis sur soi qui tente bien des peuples basé sur une peur finalement absurde d'une perte de richesse matérielle ou sur une insécurité physique souvent plus imaginaire que réelle.  http://noimpactman.typepad.com/


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