Due Date

Publié le 24 mars 2012 par Naira

« Architecte, Peter Highman se trouve à Atlanta et doit prendre l'avion pour retrouver son épouse Sarah, enceinte de leur premier enfant et qui doit accoucher dans cinq jours. Tandis qu'il se dépêche de prendre un vol à destination de Los Angeles pour être à ses côtés lors de la naissance de son bébé, il se retrouve interdit de vol à la suite d'un quiproquo, par la faute d'Ethan Tremblay, acteur en quête de reconnaissance et fan de la série Mon oncle Charlie, qui lui aussi est forcé de quitter l'avion. »
Nous voilà encore devant une petite comédie américaine à deux francs cinquante qui, sans être sensationnelle, a le net avantage de ne pas être aussi mauvaise que Hot Tub Time Machine (ouf !). Mais il n’empêche qu’on a vu mieux, bien mieux.
Pourquoi ? Etant donné qu’il s’agit du même réalisateur que The Hangover (comprenez Very Bad Trip), on a un peu l’impression de voir s’afficher en oblique sur l’écran et ce, pendant tout le long du film, la phrase : « Just like The Hangover ! » comme si, forcément, du coup, ça allait être le film du siècle. Nous ne pouvons pas contester le fait que le comique de répétition a quelques fois du bon mais tout de même, est-ce vraiment judicieux d’utiliser le même type de canevas en espérant qu’il fonctionne encore et encore jusqu’à n’en plus finir ?
Le même acteur, jouant le même type de personnage hors norme et complètement ridicule accompagné d’un beau gosse pragmatique et exaspéré qui est obligé de le subir malgré lui, ça vous rappelle quelque chose ? Ah, bah oui ! The Hang Over ! Comme c’est étonnant, n’est-ce pas ?
Enfin bref, si on ne rit pas jaune (ni vert ni bleu) devant Due Date, c’est essentiellement parce qu’on apprécie de temps à autre de passer un moment zéro cerveau en appréciant le physique de Robert Downey Jr (même si on pleure sur la connerie effarante d’Ethan).
That’s it (et pour certain(e)s, c’est suffisant) !
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