Non, il ne s'agit pas d'un titre faisant référence à Debbie Harry la chanteuse du groupe icônique des années 80 "Blondie", mais le titre d'un film réalisé par Virginie Despentes (Baise moi) , réunissant Béatrice Dalle (domaine) et Emmanuelle Béart, qui incarnent Gloria, une femme sans emploi, sans famille, sans adresse, et Frances, star de la télévision déchue, Elles se sont aimées dans la France des années 80 comme on s’aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les ont séparées. Vingt ans après, à nouveau, leurs chemins se croisent…
Lu sur écran large;
L'amour chez les hétéros, c'est pas rigolo. » C'est de cette sentence immortelle que nous gratifiait Virginie Despentes lors d'un entretien donné à Arrêt sur Images, lors de la sortie d'Apocalypse Bébé. C'est sans doute forte de ce haïku au propos aussi riche que la rime que la réalisatrice s'est lancée dans l'écriture et la réalisation de Bye Bye Blondie, soit la chronique d'une passion brûlante entre deux femmes, de leur adolescence provinciale jusqu'aux remugles d'une crise de la quarantaine germano-pratine. Ayant en mémoire les écrits et le premier essai filmique de l'artiste (Baise-moi), avouons que nous attendions cette nouvelle tentative avec l'évidente circonspection de l'hétérophile homophobe, soit l'ennemi à abattre de la modernité triomphante. Cible de critiques assassines, je passe le relais à http://www.ecranlarge.com/movie_review-read-24108-151141.... pour lire la suite. avec aussi Clara Ponsot, Soko II et Pascale Gregory....Juste dire ceci, le milieu homo n'en sort pas grandit..