ça risque de tanguer sérieusement à l'Elysée au soir du deuxième tour des élections municipales et cantonales. En attendant, quelques déclarations indiquant l'état d'esprit de la majorité présidentielle
"On a tendu la main à François Bayrou, il n'a pas voulu la prendre. Je le regrette. Il en répondra lui-même devant ses électeurs", a lancé mardi François Fillon.
Le parti centriste pouvait se maintenir en triangulaires dans 37 villes et trois arrondissements parisiens, fusionner dans de nombreuses autres communes, et jouer ainsi l'arbitre du second tour, notamment à Caen, Marseille, Saint-Etienne, Evreux ou encore Aix-en-Provence.
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"Nous sommes préoccupés par le second tour" qui "sera difficile" pour le parti majoritaire, confronté à "des ballottages sensibles", a reconnu mardi le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, à l'issue d'un bureau politique auquel participait le Premier ministre, François Fillon.
Le Premier ministre a expliqué au Bureau politique "qu'il avait été à l'écoute des Français pendant toute cette campagne" et en avait "tiré un certain nombre de leçons qui seraient prises en compte par le gouvernement", selon Patrick Devedjian.
On fera les comptes lundi. Jusque là, pas de démobilisation afin de confirmer à la majorité présidentielle que ses déclarations étaient justifiées.
P.S. Message personnel
Merci aux enf.... de candidats socialistes du 93 qui bien qu'étant arrivés en deuxième position derrière les listes communistes vont se maintenir au deuxième tour !!! Il est vrai qu'il est plus facile d'aider les centristes à ne pas sombrer dans l'oubli que de tolérer une gauche avec plusieurs composantes (LCR comprise)
Nous souhaitons donc, entre autre, pour le deuxième tour, pour Madame VOYNET, un score inférieur à celui de Jean-Pierre BRARD.
Sources et crédits
AFP
Crédit montage
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