Touch // Saison 1. Episode 2. 1 + 1 = 3.
Après avoir adoré le pilote, je suis toujours conquis par cette série après deux épisodes. Cette semaine c'est l'histoire d'un homme qui a un cancer et qui est seul et sans sa fille qui va tenter
de se faire tuer par un raté qui doit de l'argent à un homme d'affaire russe qui a offert un chien à son fils mais son fils n'a pas d'ami car son père est un méchant et il va alors devenir
gentil… Je pense que j'ai résumé en gros l'affaire de l'épisode. C'est compliqué ? En tout cas, ce qui me fascine avec Touch c'est le fait qu'elle soit basée sur le phénomène des six degrés de
séparation. Chaque personnage présenté dans les épisodes vont à un moment ou à un autre se rencontrer. Mais on ne sait jamais où, quand, comment et pourquoi. C'est là tout le mystère de
l'intrigue de chaque épisode et c'est ce qui le rend plus fascinant. Alors que dans le pilote se fût un téléphone qui nous conduisait au travers du monde et nous faisait voyager, cette fois c'est
purement et simplement une histoire. L'impact était donc assez différent mais l'émotion finale lors des retrouvailles entre le père et sa fille étaient malgré tout très émouvants (même si pas à
la hauteur de la photo à Tokyo). L'histoire avance assez vite après une introduction volée au pilote (sûrement pour se remettre dans le bain).
J'aimerais tout d'abord félicité les producteurs de la série et ce générique magnifique. Touch est une belle série au niveau des images mais avec ce générique elle gagne encore plus de points à
mes yeux. C'est un vrai voyage pour les yeux cette série de toute façon. Après tout, le sens le plus titillé lors du visionnage d'un film c'est la vue, donc autant en profité pour nous bluffer et
nous faire croire en plus que l'on est au cinéma. Ce second épisode était certes moins bien que le pilote mais l'exécution, certes mécanique, n'était pas mauvaise. Bien au contraire j'ai trouvé
satisfaction à suivre Kiefer Sutherland toujours épris des choses que sait son fils sur le futur. Evidemment, la série reste assez floue sur pas mal de choses et survole certains éléments mais ce
n'est pas très grave car on prend malgré tout un malin plaisir à suivre les aventures des personnages. En tout cas, c'est l'effet que cette série m'a fait. J'aime bien la relation entre Martin et
son fils Jake mais il va falloir passer à un autre niveau car on a l'impression dans cet épisode que Jake ne sert pas à grand chose mis à part à jouer au petit poucet pour son père afin de le
guider au travers de l'histoire. Martin est donc le vrai héros de la série.
Pendant ce temps on suit les aventures d'un jeune homme qui nous vient d'Inde et qui vient verser les cendres de son père sur la pelouse d'un grand stade de baseball (d'ailleurs le rapport avec ce sport se fera tout au long de l'épisode, aussi bien au travers du stade que d'une batte et d'une balle). L'intrigue permet de le lier à une jeune hôtesse de l'air qui va l'aider dans sa quête. Le duo était mignon et très sympathique mais l'histoire pas assez consistante pour vraiment se laisser prendre au jeu. Ce qui est assez dommage. Enfin, le patient cancéreux n'était pas le personnage le plus intéressant non plus, même si il permet d'ouvrir l'épisode sur beaucoup de questions. Enfin, on revient voir le personnage de Danny Glover dans ce nouvel épisode afin qu'il tente de nous apprendre de nouvelles choses sauf que ce ne sera évidemment pas le cas, de même que Gugu qui tente encore une fois de faire parler Jake sans y parvenir. Ce qui est navrant avec cette histoire (je parle de Gugu) c'est qu'elle fait toujours les mêmes choses avec lui (encore le coup du pop corn). Ainsi, ce second épisode était très bon à mes yeux malgré quelques défauts inhérents dû à un démarrage.
Note : 8/10. En bref, toujours très sympathique cette série attirant les émotions sans jamais tirer sur la corde.