(Reuters)
Malgré la crise des subprimes, la flambée des prix du pétrole ou des matières premières, les pertes d'EADS ou la récente fraude à la Société Générale, les 40 plus grands groupes français cotés, qui composent l'indice CAC 40, se portent mieux que jamais puisqu'ils ont enregistré, en 2007, des bénéfices cumulés qui s'élèvent à 99,1 milliards d'euros, soit plus que le record de 2006 (96,2 milliards), selon le quotidien économique La Tribune, mercredi 12 mars.Certains chiffres reposent sur des prévisions [Lagardère n'a pas encore publié ses résultats pour l'année écoulée et les exercices d'Air France, d'Alstom et de Pernod Ricard sont décalés, ndlr] mais la barre symbolique des 100 milliards d'euros cumulés pourraient même être dépassée, comme le souligne Libération.
Total toujours en tête
Le classement 2007 est toujours dominé par Total qui reste de loin, avec 12,2 milliards de profits, le plus important générateur de bénéfices pour l'indice parisien. Le groupe pétrolier devance BNP Paribas (7,8 milliards d'euros de bénéfices) et Arcelor-Mittal (7,6 milliards).
La plus forte progression par rapport à l'exercice 2006 est à mettre à l'actif de PSA Peugeot-Citroën qui enregistre une hausse de 400% de ses bénéfices alors que le groupe Danone est lui à +309%.
La seule fausse note revient aux valeurs technologiques STMicroelectronics, Alcatel-Lucent et EADS - en pleine restructuration mais qui enregistre pourtant des commandes records, seules entreprises a enregistré des pertes.
La fin d'une époque
La Tribune note tout de même que 2007, qui a été marquée par l'écroulement de paramètres qui avaient, depuis plusieurs années, contribué à la croissance mondiale, pourrait marquer la fin de l'âge d'or où les bénéfices se sont accrus de manière exponentielle.