Je bouge beaucoup pour cette réunion du 29 mars. Dans le cadre de la campagne elle a son intérêt car elle fait se rapprocher de nos projets des citoyens largement oubliés comme Madagascar si éloignée et comme le souligne avec ses mots épicés Jean-Luc Raharimanana: " me voici colonisé, non il faut dire civilisé! Me voici massacré, non il faut dire pacifié! Soumis se prononce intégré." J'ai commencé ce travail pour sensibiliser et réunir des "franco-malgaches" dans le cadre de la campagne présidentielle au sens que résidents, que citoyens français, ils sont impactés à tous les échelons de leur vie quotidienne et qu'un changement radical d'orientation de l'Etat est devenu indispensable. Aujourd'hui je veux aller un peu plus loin avec cette nécessaire mémoire des racines arrachées, des liens distordus.
Il nous faut cesser de prôner l'oubli qui en rien ne calme les errances, ne comble les manques. La mémoire perdue de Madagascar est sous l'emprise d'un déni. Il est temps d'entreprendre le chemin de la reconnaissance, ce chemin qui est en filigrane dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme que la France a su initier en son temps et quelle doit projeter dans son avenir.
C'est tout simplement ce que nous attendons d'un candidat socialiste, de François Hollande à la magistrature suprême.
Venez nombreux jeudi 29 mars à la salle Jacques Brel, 20h, à Fontenay-sous-Bois.
michel tabanou 2012