Les cyber-attaques lancées sur la Chine à partir de bases à l’étranger ont considérablement augmenté en 2011, s’élevant à 8,9 millions d’ordinateurs affectés contre 5 millions l’année précédente.
Ces attaques incluent la destruction de serveurs, la déformation du contenu de sites web et le vol de données personnelles des utilisateurs du réseau chinois. Les pirates ont modifié le contenu de 1.116 sites Internet chinois, dont 404 gérés par des organismes gouvernementaux ; ils peuvent avoir été responsable de beaucoup plus, les adresses et les noms qu’ils utilisent étant souvent difficiles à retracer. L’argent n’est pas la seule motivation : dans plusieurs cas, les pirates avaient l’intention d’accéder aux réseaux de l’Etat et dérober des informations confidentielles.
Les entreprises chinoises et les fournisseurs de services Internet ont été invités à investir plus de temps, d’énergie et d’argent dans le développement de systèmes de sécurité en ligne. De nombreuses failles existent encore dans la sécurité des sites Internet gérés par les gouvernements et les entreprises, ce qui en fait des cibles vulnérables et que la popularité des sites de réseautage social a rendu la tache facile aux pirates d’attirer les utilisateurs à leur insu à télécharger des logiciels malveillants.
Cependant, la Chine a également été la source d’attaques de réseaux dans d’autres pays. Le centre de coordination du réseau national de l’informatique a reçu plus de 500 plaintes de la part d’associations de réseaux étrangers l’année dernière. La Chine a signé des accords avec 40 pays et 79 organisations pour lutter contre les cyber-attaques.