L’addiction aux jeux a quelque chose de redoutable parce qu’elle n’est pas aidée par l’absorption d’une quelconque substance externe (sauf si le joueur cumule également la picole évidemment).
Notre junkie-gouvernement a malheureusement replongé ! Il y a quelques mois, il montrait des signes encourageants de guérison en évitant le bluff sur les chiffres de la croissance à annoncer, de peur de se ridiculiser au Ruinamax, la grande table de poker européenne.
Mais quand on est un drogué au gaspillage de l’argent du ménage public et que la victime conjugale acquiesce en silence, n’osant pas prononcer le divorce, alors le démon du jeu reprend le dessus et on se remet à bluffer sur ses gains potentiels en continuant à brûler bien plus d’argent qu’on n’en a dans la caisse.Campagne présidentielle oblige, la grande foire aux promesses pour gogos dépasse de loin la méthode coué et l’effet placebo homéopathique dans les effets du surgavage d’optimisme démentiel.