J'ai décidé de ne pas parler de Toulouse, de ces malheurs qui touchent la France et de la récupération politique qu'on ne manquera pas d'en faire. La dignité commence par le respect*.
Je vais plutôt parler de mon syndrome, ce sera plus rigolo. J'ai remarqué que j'étais devenu incapable de regarder la télé plus de 45 minutes sans commencer à m'ennuyer un peu. La faute à mon habitude de regarder des formats courts, j'imagine: une série dure en général moins d'une heure, ça impose une rythmique. Souvent, très souvent, j'enchaine les épisodes. Pourtant cette coupure, je ne me vois pas me l'imposer lors du visionnage d'un film.
Je regarde la télévision: les reportages sont généralement assez court et demandent une attention que je suis en mesure de leur accorder pour percuter. Les films sont coupés par des pubs: je n'en regarde jamais, j'ai horreur de ces coupures. Les séries, sont idéales. Vous l'aurez compris.
Hier, j'ai voulu regarder le film dérivé de la série animée FullMetal Alchemist: Brotherhood. Impossible, au bout de vingt minutes, je me suis surpris à penser à autre chose qu'à ce qui défilait sous mes yeux. La faute à ma construction qui se termine, pitêtre? Ou parce que je suis conditionné par le fait qu'un animé, c'est vingt minutes par épisode? Outre le fait d'avoir été choqué par un graphisme grossier et décevant pour un tel animé, je n'ai pas accroché de suite et me voilà à le regarder par morceaux.
Un film.
Par morceaux.
Je suis atteint du syndrome des séries...
*vous pouvez reprendre la citation...