Qui veut la paix prépare la guerre. C’est en substance ce qu’il faut comprendre du geste préventif de Mark Zuckerberg après le rachat de 750 brevets dont le champ d’applications semble vaste.
Des semi-conducteurs aux recherches internet, ces brevet doivent permettre au réseau social de se « défendre » en cas de poursuites.
Et puisque rien n’arrive jamais par hasard dans ce cas de figure, c’est précisément Yahoo! qui est visé puisque outre-atlantique, il est d’usage de contre-attaquer face à des accusations de violation de brevets en entamant soit même des poursuites pour violation de ses propres brevets (vous me suivez ?).
Problème, Yahoo! avec plus de 3000 brevets en sa possession possède une myriade d’arguments face aux 56 brevets de Facebook et à ses 503 demandes déposées a l’organisme en charge de leur validation.
Peu d’informations ont également fuitées sur le coût d’acquisition de ces 750 brevets de chez IBM. Une chose est cependant certaine, depuis le début de cette guerre juridique, les prix des brevets ont littéralement explosés. Pour le plus grand plaisir des sociétés pré-2000.